Archive pour catégorie Ma “Life” (à 2 roues)

Restauration AV44, AU42

Préambule :

Comme je l’avais évoqué dans le précédent article concernant le Solex 2200, il y a une quinzaine d’années, j’ai récupéré un lot de ferrailles. Un solex et trois Motobécanes. Une LT1, une AV44 et une AU42. En fait j’aurai dû dire deux Motobécanes et une Motoconfort. En effet ces cyclos sortaient de la même usine de Pantin dans le 93, mais  leur désignation était différente. AVxx pour Motobécane et AU pour Motoconfort.

Motoconfort AU42 – 1962

La marque légendaire !

Motobécane AV44 – 1960

La Famille des mobylettes AV 41 à 48 (ou AU) correspond à une évolution importante, des modèles précédents AV3 (31, 32 etc) au début des années 60. Principalement liée à des contraintes de rationalisations industrielles, les cadres de ces mobylettes ont évoluées du simple cadre de vélo en tubes brasés, à des cadres majoritairement en tôle emboutie soudé électriquement par galets-pinceurs (partie poutre avant du cadre, et réservoir) Quelques brasures subsistent, mais le temps et le coût de fabrication de ces cadres en est fortement réduit.

Les

Petits

Moteurs

Les AV42, modèles simples sans amortisseur, utilisent une fourche de vélo et des freins à patins à l’avant. Le frein arrière est un contitué d’un petit tambour. Moteur 1,5CV embrayage centrifuge, sans variateur.

Le modèle AV44 reprend la majorité des pièces de l’AV42, avec en plus des suspensions à l’avant grâce à une petite fourche télescopique. Elle est en plus équipée d’un petit frein à tambour à l’avant.

Sur l’AV44 le réservoir d’essence est un peut plus volumineux et entoure le tube de selle.

Ce modèle d’AV44  est encore équipé d’un petit phare rond, commun avec certaines AV33. Ce modèle de phare à rapidement été remplacé sur l’AV44 par le petit phare rectangulaire qui équipera par la suite grand nombre de Mobylettes. Phare permettant d’intégrer un petit compteur.

L’AV48 reprend tout ou presque de l’AV44 avec en plus un Variateur de vitesse centrifuge. On différencie au premier coup d’œil une AV48, par sa couronne arrière de grand diamètre. (48 dents contre 44 dents sur AV44)

Anecdote de jeunesse : la fourche télescopique !

J’ai beaucoup bricolé (démonté!) des mobylettes et des solex quand j’étais petit. (dès l’age de 8 ans)

Le VTT n’existait pas encore en France dans les années 70. Adepte de cross avec des copains, la solution la plus efficace que nous avions trouvé pour créer un vélo solide et permettant le tout terrain, état de monter une fourche AV44 ou AV33 sur un cadre de Solex, en ayant pris soin de retirer les garde-boues. Léger, robuste, de gros pneus, et une forte démultiplication du pédalier, permettait de monter et descendre bien des reliefs contrariés ! Les acrobaties étaient même de rigueur, saut de tremplins, roues arrières… Nous étions les champions du rodéo champêtre ! (LOL)

Pour ma part mon record sur cet engin était la traversée d’un terrain de foot sur la roue arrière…

Ça m’a donc fait très plaisir quand un ami et moi avons décidé de nous lancer dans cette aventure de restauration de ces 2 machines. Des « mobs souvenirs » que je démonterai presque les yeux fermés.

Alors on attaque :

Les bases de nos AV44 et AU42 correspondent à des mobs sorties d’un poulailler dans les années 90, en mauvais état, puis stockées dans un grenier pendant près de 30 ans… C’est rouillé, très rouillé, mais complet. Le moteur de la 44 est bloqué (la mienne), et pas celui de la 42 (celle de mon ami).

Mous avons décidé de mettre en commun ces deux restaurations pour mutualiser toutes les grandes étapes. Le démontage, décapage, sablage, apprêtage, peinturlurage, et accessoirement remontage.

Démontage :

Rien de bien sorcier, le tout étant de garder le maximum de pièces d’origine, bien repérer la visserie, ne rien casser, et trier les pièces irrécupérables. Les roues en fond partie, jantes pourries, rayons cassés, seul les moyeux seront récupérés. Tous les éléments chromés son trop attaqués pour être réutilisés (guidon, manivelles pédalier). Heureusement il y a peu de pièces concernées. Le chromage est quasi impossible à réaliser de nos jours, à des prix entrant dans le budget de restauration d’une mob. On retrouvera des pièces d’occasions, ou neuves sans grand problème.

Démontage
Chacun la
sienne.

Moteurs :

Ces mobs étaient des utilitaires, pour Madame (AU42) et pour Monsieur (AV44), et on constate que la 42 à moins roulée. (Elle est aussi plus récente de deux ans). L’AV 44 est plus usée que la 42. Monsieur devait aller travailler avec sa mobylette tous les jours et n’avait probablement pas de voiture. Ces mobs sont très crasseuses. Elles ont rarement vu le chiffon.

Motocrade!

Probablement jamais vu
ni brosse,
ni lessive…

Le démontage des moteurs n’a pas posé de problème. Même le mien qui paraissait bloqué ne l’était qu’au niveau du piston, arrêté dans une position peu favorable, il n’a pas été long à sortir. Les roulement de bas moteur tournent sans bruit, seule la cage à aiguilles du piston sera changée. Le plus long fût en fait de gratter toute cette crasse, avant un bon sablage.

Allumage : Bobine HT H.S. sur AU42 et vis platinées à reprendre, mais le reste est en bon état. (mesures bobines et condensateurs)

Les volants magnétiques seront nettoyés et conservés. Leur aspect est resté beau. On espère pour la partie magnétique… ces volants ont tendance à se démagnétiser avec le temps.

Démontage Allumage démonté. Moteur démonté et nettoyé

Embrayage : à nettoyer, et partie externe à changer pour apparence. (Chrome)

  • Nettoyage de toutes les pièces des moteurs,
  • Sablage des cylindres et culasses, pattes et pots.
  • Peinture des pattes moteur, pots
  • Nettoyage des pistons et gorges de segments
  • Déglassage cylindres.
  • Refabrication des joints.
  • Remontage des moteurs.
  • Remontage et réglage de l’allumage (2,5mm d’avance)
  • Remontage embrayage.
  • Révision des carburateurs.

Révision des carburateurs

Nettoyage et
réfection des
joints.

Déjà une bonne chose de faite : ces moteurs ne sont pas compliqués et globalement increvables. Un truc remarquable, pas de joints spi en plastique sur le bas moteur. Donc pas de soucis ! (on pourrait même les faire marcher à l’éthanol je pense, en ajoutant 30 % au diamètre du gicleur…)

Embrayage Moteurs AV44 et AU42 Coté Allumage

Décapage / sablage :

Le décapage thermique est le plus efficace pour mettre un cadre à nu. Mon expérience me l’a démontré. Un chalumeau à gaz de couvreur au propane (ou un bleuet, moins économique) permet de chauffer la peinture et de la décoller avec une brosse métallique fine et douce (laiton) sans effort. Le tout est de ne pas chauffer excessivement.

Décapage thermique + sablage Queuques réparations Rebouchage de trous

Il faut faire ça dans un endroit bien ventilé, mettre des gants, et surtout ne pas trop chauffer. Cette technique a plusieurs avantages : Rapidité, dérouille en grande partie, et dégraisse.

Décapage et
peinture.
(à la bombe)

Un petit sablage suffit ensuite, en se concentrant sur les parties les plus rouillées. (Ce qui fait gagner pas mal de temps et d’énergie.)

Peinture :

Apprêt phosphatant et une ou 2 couches de peinture bi-composants à brillant direct.

Problème : trouver cette teinte Beige-jaune. Des grands noms de la restauration vendent cette couleur, en bombe ou pot. Facile à trouver du coup, mais le le hic : trop cher ! Compter 100 à 150 € pour une mob. Hors apprêt phosphatant.

Préparation Apprêt phosphatant Brillant direct

Je suis comme beaucoup habitué à mes produits que j’achète depuis quelques années sur internet.

  • Apprêt phosphatant pour 2 mobs + le Solex (1Kg) + diluant.
  • Peinture beige avec durcisseur 1Kg (pour 2 mobs) et diluant.

100€ environ / 2 soit environ 50€ par mob ! Ça change tout… Le problème c’est que mon vendeur de peinture ne connaît pas cette teinte. (peinture voiture ou peinture moto .fr) On peut leur commander une référence auto, moto, ou toute teinte RAL ou PENTONE. Rien trouvé dans le nuancier RAL, par contre il y a une teinte qui correspond en Pentone. La ref xxxxx celle que j’ai commandée. Le résultat est pour moi très proche.

Les 2 cadres au séchage Quelques reprises de défauts Finition (2e couches)

Le beau temps est avec nous cette année, la peinture à été torchée en quelques jours pour les 3 mobs. (le solex à été peint en parallèle)

Voilà, le plus dur est fait, reste le plus agréable et satisfaisant : le remontage !

Les roues :

Comme pour le Solex, rayonnage de nouvelles jantes sur le moyeux d’origine. L’ordre de montage des rayons à été recopié à l’identique à partir des photos et des notes papier.

Deux pièges à éviter pour le rayonnage : sur les moyeux à tambours, il faut penser à équiper le moyeu de tous ses rayons. Car on ne peux pas monter le 2eme coté en ayant déjà monté un coté. Il faut dans ce cas redémonter le premier…
Autre piège sur le moyeux Arrière : Je conseille de commencer le rayonnage coté couronne. En évitant de faire croiser les rayons au dessus des trous de fixation de la couronne… Si on commence par l’autre coté, on a une chance sur deux pour croiser au dessus des fixations.

Les moyeux récupérés Nettoyés et polis Rayonnage

Le rayonnage se fait en 4 phases :

  • 1ere passe : on positionne tous les rayons et en engageant l’écrou du rayon de quelques filets.
  • 2eme passe : on fait un repère 0 sur la jante en face d’un rayon. On dévisse l’écrou et on le revisse en comptant 10 tours. On répète sur tous les rayons. (1 tour de roue)
  • 3eme passe environ 5trs de plus sur tous les rayons comme précédemment.
  • 4eme passe : Si il y à encore beaucoup de mou sur les rayons, répéter l’opération 3 avec 3trs jusquà une tension correcte.

On obtient comme ça une symétrie et un réglage approché.

Nous avons utilisé pour finaliser le réglage des rayons (voile et faux rond), la fourche de l’AU42 et un des cadre pour les roues à tambour.

Pour ce réglage il faut un peu de logique et de feelling mécanique : il faut desserrer quelques rayons coté défaut, et reserrer quelques uns en opposition. Ce pour compenser le défaut. Il faut de la patience, et veiller à ne jamais trop tendre…

Contrôler enfin l’homogénéité des tensions des rayons à l’oreille ou en les pinçant 2 a 2.

Toutes les roues (mobs et solex) Réglage final Montage des pneus

Ces jantes achetées chez VSX ne sont pas données, et ne sont pas non plus de qualité exceptionnelle. Un plat comme souvent au raccord à la soudure ne peut pas être compensé par le réglage des rayons. Mais le montage des pneus gomme partiellement ce défaut.

Sur ces mobs à l’origine, les pneus sont des 26 x 2’’. Après vérification nous avons choisi de monter des 2’’1/4, plus faciles à trouver en flancs blancs et plus confortables ,vu le manque de suspension de ces machines.

La selle :

Seule les selles ont été refaites par un sellier. A la perfection et bien mieux qu’on aurait pu le faire avec un couvre selle adaptable. Fait main avec en plus remise en place ces petites plaques rivetées à l’arrière. Pour 50€ Résultat Parfait.

Selle restaurée
par un pro.

L’écusson
d’origine
à été repris
sur l’originale

Réfection de la poignée magique :

La poignée d’accélérateur des Mobylettes m’a toujours amusé. C’est une petite mécanique astucieuse et très bien conçue. Tout le monde connait, on tourne en avant, et ça active le décompresseur. On tourne dans le sens “essorage” et ça commande l’accélérateur! C’est magique!

Base Alu 10mm Découpe Ebauche

Pièces terminées.

Ce petit mécanisme est constitué de la poignée tournante et de 2 petites pièces coulissantes en alu. Ces pièces sont en miettes se sur la mienne. Je me suis amusé à refaire ces pièces en ajustage, à la scie et  avec ma plus belle lime. En m’inspirant des pièces de l’autre mob. Après finitions, perçage et taraudage pour le passage et réglage des cables. Résultat concluant.

Les tiges supports de garde-boue :

Les notres étaient trop rouillées pour être réutilisées. Vendues neuves dans le commerce chères et en acier chromé… bof, pas glop. Nous avons acheté des tiges inox de 5mm que j’ai formé sur un gabari en bois que j’ai réalisé. Résultat très satisfaisant et pas clinquant, ce qui est un plus.

Gabari de pliage et tiges. Tiges
Support
des
Garde
-boues.

( INOX
5 mm )

Présentation

Quelques remarques techniques :

La visserie de 5mm est essentiellement utilisée pour la majorité des assemblages sur le cadre. Quelques taraudages existent sur le cadre notamment pour la fixation des carters moteur. Le pas de ces vis de 5 sont passées dans les années 60 de 0,75 à 0,8. Norme ISO. On ne trouve plus ces anciens pas. J’ai repris ces filetages avec des tarauds actuels pour permettre l’adaptation de visserie moderne.

Autre problème : la fixation des écussons « Mobylette » sur le cadre était réalisé avec des rivets alu genre rivet pop, de diamètre 2mm. N’ayant rien trouvé dans le commerce, j’ai adopté comme solution de tarauder les perçages existants à 2,5mm. Il faut dans ce cas agrandir un peu les trous des écussons pour pouvoir utiliser des vis de 2,5mm.

Renontage :

Les deux machines ont été restaurées en parallèle. Mis à part les opérations communes (peinture, sablage…) Moi sur mon AV44 et mon ami Dominique sur son AU42, avons travaillés chacun sur mos pèces respectives. Les commandes de matériels se sont faites groupées. Ce qui a assuré une rapidité sur l’ensembles des taches. Nous avons eu quelques ratés commes des coulantes sur un garde-boues, quelques manques de peinture et des petits défauts qui on été repris. Mais globalement,  cette restauration s’est plutot bien passé et rapidement.

Il faut dire que ces mobilettes sont très abouties. On comprend le succès qu’elles ont pu avoir. Simples, peu de pièces, bien concues et donc fiables et économiques. Motobécane ne se moquaient pas de ces clients. Un détail qui ne trompe pas : le cadre était apprêté pour garantir une protection durable! Peu de motos on bénéficiés de ce traitement de faveur, même encore à l’heure actuelle.

La Motoconfort AU42


La Motobécane AV44


Les soeurettes :

Conclusion :

Mon AV 44 restaurée

Avant-après pour le plaisir :

Ah…

ça
change !

Le résultat est sympa pour un budget de 350€ à peine dépassé… et environ 2 mois de travail.

Moteur Phare Feu
Plaque (Ancien proriétaire) M… comme …?!

Solex 2200 de 1962

Joli mois d’avril 2025. Plein de projets dans les tuyaux. Restauration de 3 mobs en même temps, pour mutualiser les actions communes. Sablage, peintures peuvent être réalisées en série. Alors on s’y met!

J’ai récupéré et stocké pendant une quinzaine d’années, un lot de Motobécanes plus un solex qui partaient à la casse suite à un décès. Une 125 LT1, deux mobylettes AV44 et AU42, et un solex.

Je vais faire trois petits articles pour montrer la restauration de ces 3 mobs. La LT1 sera pour plus tard, car la carte grise étant perdue, sa restauration sera pour plus tard.

La restauration la plus simple reste le Solex, je vais donc commencer par celui-ci.

Base de départ du 2200
Repose pieds du  2200

Aucun 2 roues à moteur n’est plus simple que le fameux Solex. Quelques clés, (rarements usées,) suffisent à le démonter : 9, 12, 14, 19 et ça roule ! Tout est simple sur ce vélo à moteur. De la tôle emboutie, et à peine un ou 2 bouts de tubes et pratiquement aucune soudure : tout est boulonné !

Démontage: tout dans une boite! Les quelques pièces du Solex … Trace des Filets sur le cadre

Le moteur en alu moulé très finement, pas loin du papier à cigarette à certains endroits. Là aussi tout est simple, vilebrequin et bielle en déport, Carburateur simplissime, avec sa pompe qui lui évite la cuve et le flotteur simplifiant terriblement son fonctionnement.

Décapage et sablage des pièces.
<-  Quelques réparations…
Remarquer le S sur le pot ->

C’est pas grand-chose tout cela, principalement de la tôle emboutie, mais ces Solex sont bien pensés pour être principalement fonctionnels.

Et surtout pas cher. 350Fr prix unique pendant de nombreuses années ! Et même au passage anciens et nouveaux francs en 1960, son prix est passé de 35 000 anciens Fr à 350Fr.

Moteur : démontage Cylindre, piston, culasse Sablage Cylindre et culasse.

Un peu d’histoire

La marque Solex est apparue en 1905, créée par deux ingénieurs Marcel Mennesson et Maurice Goudard. La société à commencée avec la fabrication de radiateurs circulaires brevetés qui furent installés principalement sur des autobus. Puis avec le marché automobile naissant ils se spécialisèrent dans la fabrication de carburateurs. Maîtrisant la dynamique des fluides, la société déposa de nombreux brevets. Notamment connus dans le domaine de la métrologie jusque dans les années 80, pour leurs comparateurs pneumatiques capable de mesurer des pièces avec une précision proche du micron. De nombreuses industries furent équipées de ces comparateurs. Y compris les ateliers d’usinage de moteurs pour les Vélo Solex !

Peinture du cylindre Après un déglassage, essemble prêt
à etre remonté.
Réfection joints
Joints embase Remontage avec des segments neufs Révision carburateur
Contrôle et réglage allumage Remontage Nettoyage carter phare origine.
Modification réservoir : j’ai resoudé le col du bouchon d’origine sur un réservoir neuf. Remontage complet (après peinture) Moteur prêt

Les premiers prototypes de Solex furent construits à partir de vélos au début des années 40. l’idée : « Une bicyclette qui roule toute seule »prévue pour une vitesse exceptionnelle de 35 Kmh ! Optimiste pour l’époque ! Ils furent produits réellement en série à partir de 1946, et la production monta en flèche en quelques années. Mais l’age d’or pour le solex commença réellement début des années 50. C’est à partir de cette date que la désignation des modèles se matérialisa par une suite de chiffres.

  • Les premiers solex de 1946 à 51 se reconnaissent par leur cadre Vélo et de grandes roues de 650mm (le moteur faisait alors que 45cc)
  • En 51, les roues sont passées à un diamètre de 600mm
  • le premier 330 apparu en octobre 1953, son moteur est passé à 49cc
  • 660 apparu en 55, premier solex à avoir un repose pieds
  • Puis le 1010 en 57, moteur à double transfert
  • Puis en 58 apparut le 1400, avec apparition des roues de 19 pouces. (Filtre à air en alu et bougie vers l’avant)
  • 1700, en 59 vu l’apparition de l’embrayage automatique pour rattraper un petit retard par rapport au concurrent montant : le vélo VAP
  • Juin 1961 a vu naître le2200. (le modèle restauré de cet article). Avant du cadre encore en tube rond, et surtout bougie dans le filtre à air pour les nouvelles normes d’anti parasitage pour l’ORTF ! Il fut produit jusqu’en octobre 1964.
  • 3300, en 64, le premier cadre carré et frein à tambour. (70mm)
  • 3800, en 66, cadre carré et frein tambour de 83mm. Il fut produit jusqu’en 88
  • le 5000 avec ses petites roues de 16 pouces fut produit en parallèle des 3800 entre 71 et 75. Il fut pensé avec ses multiples couleurs flaschies pour rajeunir l’image austère du solex du curé, et pour essayer de prendre quelques parts au Cady Motobécane, mobylette low cost et fun…
  • Il y eu ensuite d’autres modèles, très différents de ceux qui nous intéressent ici. (Avec moteur à l’avant)

Cet historique est en parti tiré du site « ets-mauger.com », qui identifie aussi les modèles par no de série.

Début rayonnage … On y est arrivé! Montage des pneus

Mes parents avaient un 1400, modèle avec filtre à air en alu et bougie en avant. De mémoire il n’avait pas d’embrayage. L’embrayage est apparu avec le 1700, qui fut rapidement remplacé par le 2200, le dernier modèle à cadre rond. J’aime bien ces types de cadres. Il y avait 2 petits filets or qui décoraient. Ils ont disparus sur les 3800.

La base de la selle provient d’un solex…

Selle refaite à partir de 2 morceaux
de selles assemblées.
La partie de liaison des ressorts
refaite dans un bout de tôle.
les ressorsts sont des ressorts de rappel
de porte (chinois)

A la disparition de la marque, Motobécane à repris quelque temps la fabrication et la vente des Solex, puis Motobécane disparut à son tour et devint MBK (propriété de Yamaha)

La marque Solex appartient aux Chinois, comme Zundapp et bien d’autres…( snif )

Aprêt phosphatant (antirouille) Ma cabine de peinture Cuisson solaire
Masque filets Peinture or Filets réussis
Filet montant de selle Filet réussi Marche pied nettoyé

Voilà pour la petite histoire. Je ne détaille pas cette restauration rapide, les images et les petits commentaires qui vont avec suffiront ;-)

Coût de cette restauration 1petit mois de travail et environ 400€.

Remontage C’est rapidement terminé
Ce Vélo Silex… …est très beau!


Et pour finir cet article, une photo rigolote :

Finitions et premiers tours de roues.

Image Gimp du projet.

/*~~~~~~ Z 2 S ~~~~~~*/

Un grand jour pour un petit tour! Une toute petite moto certes, mais qui à de la gueule… Avec son mono-coque de Suzuki “Technoplast” Made in France des années 80, et qui conserve sa belle peinture d’origine : pailletée dans la masse. Son joli carénage signé “Agostini type” et dont je ne suis pas peu fier de son pailleté maison sur base rouge Peugeot. On dit Metal Flake… pardon.

La Z2S sans carénage (jour de réglage moteur)
Un joli petit moteur

Moteur et support carénage.

Ma restauration arrive a son terme, et il est temps. Ça fait bien 4 ou 5 ans que j’ai commencé ce projet parti de rien, des pièces qui restent, un cadre que Michel K.-un membre sympa du Zseft- et pas seulement. Une famille aussi passionnée d’équitation! On a fait un échange contre des pièces moteur.

A la base un rêve de gosse. Une petite 50 équipé comme les 4 pattes et autres z900 de nos grands frères. profusion de paillettes comme dans les années 70-80. Faut que ça claque. Et si en plus on prend une bonne base de 50, la meilleurs de l’époque : une Zundapp (Un Zinbrek disait t’on) boite 5 et refroidissement liquide : le summum!


Compteur- Compte tour

C’est … confortable.
Mon chat “Like” énormément !


Bon on est en 2021… alors on en profite pour s’amuser un peu, en faisant ce que l’on sait faire de mieux : un peu d’électronique. Un compteur Numérique,Un allumage CDI (toujours au stade expérimental) à avance variable. Aller on se régale et on passe à autre chose.

Les premiers tours du moteur en vidéo

Le son du Water-Cooled
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Voici un lien pour télécharger la vidéo.
Pas de vibrations,
il démarre au 1/4.
Avec un bon vieux
MIKUNI, et surtout
un peu de starter!

Pubs ZUNDAPP

Ma bécane, mercredi dernier au centre équestre. Fausse pub, mais vraie photo!


Pub Moto Revue 1978

Une autre pub de l'importateur, paru dans la presse en 79. (Origine ZSEFT)

J’ai trié de vieilles revues cet hiver,  avec pour objectif de rassembler un max d”articles et d’infos sur la CBX. Une vieille passion aussi ancienne que celle pour ces petites allemandes. Et oh joie, je suis tombé sur toute la déco de ma chambre de l’époque. Posters de chevaux (oui déjà) et de motos. (je vous fait grâce des photos de belles nanas). Surprise … aussi toute ma collection des pubs zundapp, version “jantes à bâtons” (trop jeune pour les rayons) 1977,78, et 79. Des brochures que j’avais eu chez mon concessionnaire de l’époque, à Meaux :  Chez “Jean Claude”,  L’AMI DU DEUX ROUE, puis ensuite MOTO TRIAL 77 (concessionnaire Yam).  Il y a même son tampon sur deux de ces dépliants, si vous cherchez bien.

Je les ai donc scanné et mis en PDF en bonne résolution. Pour les amateurs collectionneurs qui aurait envie de se replonger dans l’ambiance de ces pubs un peux… années 80. Ou tout simplement pour voir les détails dans le cadre d’une future et fidèle restauration ! Allez télécharger et soyez patient, c’est un peu long! Cliquez sur les photos ci dessous ou les liens de téléchargement …


Observer la pub Ci-contre, et la pub de 78 en dessous. Probablement réalisée le même jour…

Dépliant publicitaire  1977

C’est ma préférée. Elle était
belle n’est-ce pas?

Téléchargez

1978

Là c’était mon modèle préférée!
Téléchargez (aussi)


1979Celle-ci est la plus adulte de toute,
la plus aboutie et la plus mure aussi…

Téléchargez (si vous voulez)

1979Là, ça s’est nettement dégradé !!!
Un mec, c’est le début de la fin de la marque…
Tout fout le camp!

Téléchargez (quand même…)

Pour la petite histoire, “le gars” sur la Zundapp grise ci-dessus, n’était autre que le pilote officiel Zundapp de l’époque…  (merci Pierre, il fait moins tache maintenant!)

En Bonus :

  • Les tarifs Zundapp en 78-79 en francs !
  • Un “Essai lecteur” Moto Revue en 1974 : Zundapp 50 de 1966
  • Un essais Moto Journal en avant première :  Zundapp KS125WC .

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Pour un complément historique, et pour trouver des pubs Zundapp plus anciennes, allez faire un petit tour sur le site ami du ZSEFT

Un site sur la moto de mes rêves : la CBX!

Honda 1000 CBX modèle 1979 US, restauration de référence.

Honda 250 RC166 de 1966

J’ai été un peu indisponible pour le bricolage mécanique ces dernier temps. Je me suis donc amusé avec mon album photo, et mon logiciel préféré The GIMP. Je suis en préparation d’un nouveau site pour ma future restauration qui sort un peu du sujet Zundapp que j’affectionne, mais c’est une moto de la même époque qui m’a fait rêver bien autant que cette merveilleuse marque Allemande. Il s’agit de la Honda CBX, celle qui en 1978 fût une vraie révolution pour l’époque.

Mike Hailwood sur Honda 250-RC166 au GP de Hockenheim en 66

Si belle et si originale, si mécaniquement incroyable et performante. Issue de 12 ans  d’expérience après la plus dingue des  motos de tous temps. Détentrice des records de vitesse de l’époque : la 250cc RC166 6 cylindres. Le son du moteur le plus incroyable de tous les temps, un 4 temps 6 cylindre 24 soupape qui tournait à près de 19 000 tr/min! (il développait une puissance de 70cv je crois) On ne peut pas l’imaginer si on ne l’a pas entendu, allez voir cette petite vidéo. La CBX est vraiment une des plus belle moto de série du 20e siècle. Ce nouveau site essaiera de concentrer toutes les infos, photos, documents que je pourrai rassembler. J’essaierai de me faire l’écho de l’engouement, encore actuel, de certains Américains, Australiens et même Grecs qui ont réalisé des merveilles sur cette base. Mais pas que, car les plus belles CBX pour moi, sont d’origine, ou françaises, préparé par le grand MARTIN. Mais ça c’est une autre histoire…

Quelques petites photos pour les Zundapistes  (et amateur de 2T Water-Cooled!)

Mon 650 Kawa en épave, 750 GT d'un copain et ma Zun 125 en 1980, et un ER 80

Je rendrai compte de mes restaurations (car il devrait y en avoir deux) et du travail réalisé au fil de l’eau sur le blog. Le site sera spécialisé CBX, mais on est pas sectaire, on évoquera la concurrence de l’époque et les autres marques qui ont aussi produit des  motos 6 Cylindres. Pour le moment le site en est au stade de l’introduction. Ma vie mon rêve… Mais il y a des photos qui concerne les Zundapp et d’autres de  cette époque merveilleuse…

Sortie entre amis...(photo montage GIMP)

Ma Zundap KS 125, sortie avec un pote dans les Alpes (Montage photo)

Le rêve de mes 14

Ma KS50 WC en 1979 (Vielle photo retouchée TheGIMP)

Ma magnifique KS125 en 1980 en montagne (Montage photo)

Et on peut déjà admirer, grâce à une série de photo version US, ce qu’est cette merveilleuse machine quand elle est bien restaurée d’origine, et quelques photos personnelles de mes motos, (un peu enjolivées). Je suis preneur de toutes informations, articles, photos sur cette machine et sur son ancêtre la RC166. Contactez moi.

Faire un petit tour sur mon NOUVEAU SITE “SIX Pots Nets” consacré à la CBX et aux 6 Pattes : http://sixponettes.free.fr

Oeuvre d’art (suite…)


Bravo Patrick B.! J’ai retrouvé trace de cet artiste émérite, plombier de son état, par le biais du ZSEFT et de mon copain Pierre. En fait ce joli prototype est partit d’une discussion entre Zundappistes passionnés sur le forum. Une Idée puis un pari. Celui de créer “Un Zundapp différent” qui pourrait rouler pour le grand rassemblement annuel 2011. Peu de temps malgré tout pour réaliser un tel projet. Un travail colossal !

Amorcer la pompe… : le réservoir et la selle

Un sacré beau travail à l’ancienne comme j’aime, pas de poly et compagnie. Un vieux réservoir coupé, tôles formé à la main, soudé en bout. Il en fut de même pour la partie arrière, un arrière de KS rallongé.

Le cadre :

Ce franc succès a poussé notre notre maitre du chalumeau, encouragé par le bruit des applaudissements sur le forum, à continuer sur sa lancée. La suite fût la réalisation du bras oscillant, et il fallait se lancer sur quelque chose de plus ardu : la parie cycle. Mais pour faire un cadre, il faut un marbre !

Même pas peur… ce fut la tâche suivante.
La base du cadre est en fait une moto accidentée. -Ça me faisait de la peine de savoir qu’un Zundapp, qui aurait pu être restauré, finisse tronçonné en petit bout; Je suis rassuré : ce n’est pas le cas. Il ne reste du cadre que la poutre tubulaire, et la colonne de direction. Le reste est maison.

Le moteur :

Cette machine a bien été équipée d’un moteur 5Vitesses (qui devait être en réfection quand j’ai pris mes photos), allumage rotor interne, boîte a clapet, et le plus joli c’est le détente Boa! Là il s’est amusé. La sortie étant par les deux petites ouïes sur la partie arrière, derrière la selle.

L’accastillage:

La fourche ensuite a été reprise d’une moto Hercules. Le carénage (retravaillé) provient d’une Ducati -je crois- La selle ainsi que la réalisation des garde boue avant et du lèche roue sont maison.

Peinture:

Je crois avoir compris que même la peinture a été réalisée par ses soins. Très joli travail, et le pari fût gagné de justesse.

Du fort beau travail. L’ensemble est très réussi.

Bôôo Proto Zundapp !

1er mai : Fête du travail et bourse d’échange à Sainte Geneviève des Bois (91). Pas très fournie cette année ni en exposants ni en visiteurs . Il faut dire qu’il faisait froid, mais Je n’ai toutefois pas regretté avoir fait le déplacement…

Le 1er Mai c’est repos bien méritée pour ce plombier, valeureux artisan de cette belle machine! Quelques heures de boulot à priori, pour réaliser ce bel engin. Un look tout à la fois sport, mais aussi un gros clin d’œil à la machine d’origine. Réservoir d’origine rallongé, arrière et feu rouge conservé, mais retravaillé. Tout aurait été plus simple avec une petite coque en polyester. Mais notre plombier est perfectionniste.

Magnifique cadre porteur tubulaire, aux soudures imposantes. (Il voulait montrer… que c’est le maître en la matière !) En fait sur cette magnifique pièce, seul le tube de direction – support de roulement de fourche – a été conservé. Il faut dire qu’il arbore fièrement la plaque 517 d’origine du constructeur !

Ces superbes petites jantes à rayons sports  anodisées or, sont munies à l’avant d’un frein double cames, et à l’arrière du tambour d’origine. Je ne sais pas quel est la provenance de l’imposante fourche, mais l’ensemble est harmonieux.

Malgré l’indication « 5 speeds » sur les coté du cadre, le moteur semble être une boîte 4. Mais visiblement passé à la vitesse supérieur grâce à un kit 70 et carbu de 22. Le plus surprenant c’est que ce carbu est monté sur une pièce maison en alu qui abrite des clapets !?  C’est quoi l’intérêt? Souplesse? Surtout que l’échappement est un adaptable chinois, copie de l’origine. Du provisoire je suppose, un détente est probablement à l’étude, vu l’artiste soudeur !

Carénage de fourche un peu gros pour la taille de l’engin, mais l’esthétique général est très réussi. Une belle peinture qui rappel et les couleurs et les décores d’origines. Notamment les flancs gris métal, bordé d’un liseré noir (Ça aurait valu le jus qu’ils soient chromés…) Ainsi que la couleur chaudron générale. L’artiste a même poussé le détail à rajouter (l’horrible) transfert de l’importateur sur le dessus du réservoir (LOL)

Une bien belle réalisation qui a dû nécessiter quelques heures de travailles. BRAVO !

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ABG-VAP: Une marque Francaise un peu oubliée.

La marque ABG est à l’origine issue de la fusion des sociétés ARIES (Auto et moto), et BG (fabriquant de bougies) Société qui se spécialise, dès la fin de seconde guerre mondiale, dans la conception et la fabrication de moteurs auxiliaires adaptables sur de simples bicyclettes, la loi le permettant à l’époque. Elle fut entre autre un des trois plus grand motoriste et fabriquant de cyclomoteurs jusque fin années 60. Cette société eu aussi, une importante activité de sous traitance aéronautique.

Avec l’essor de production des  cyclomoteurs en France après guerre, ABG devenait un des plus gros fournisseur de moteur pour diverses marques. On peut citer entre autre Alcyon,Arrow, Cazenave, De Dion Bouton, Flandria et bien d’autres, (voir ce lien qui répertorie les modèles de cyclo équipés de moteur ABG/VAP)

Grâce entre autre à la création de la marque VAP (1959/1961) ABG/VAP devint réellement constructeur de cyclomoteurs. (Voir notamment ce lien, ou l’on trouve les images d’époque de l’usine d’Hazebrouck. Une superbe visite en image, de cette usine ultra moderne pour l’époque.)

Quand on évoque la marque VAP, on pense de suite aux années soixante, et au célèbre VELOVAP qui reste dans les esprits. Concurrence sérieuse du Vélo Solex, il était pour l’époque bien plus performant et moderne que son rival. Plus puissant et muni d’un embrayage automatique que son concurrent n’avait pas encore. Reconnaissable entre autre par sa couleur bleu-ciel et son moteur à l’avant aux courbes agréables (voir photo).

Comme bien des constructeurs après guerre, Cazenave était une des marques qui assemblait des cadres, et accessoires de provenances divers, et des moteurs Ydral, Amc,VAP ou encore Peugeot en fonction des époques. l’usine installée à Belin (Gironde) a produit des motos mais aussi des scooter et me des voiturettes jusque dans les années 70. Entre 1955 et 1967, cette société a fabriqué des cyclomoteurs sous cette marque mais en coopération avec ABG/VAP. Elle fabriqua,à cette époque des modèles de conception très proche, voir communs avec la marque VAP. Pour exemple, les modèles VAP 632 et Cazenave 672, différents par quelques détails mineurs. Le phare, les carters moteur, les garde-boues, la couleur. Même si les fabrications étaient de lieux géographiques différentes. ( Hazebrouck et Belin ) De même pour les modèles Cazenave 671, modèle économique sans fourche télescopique.

A droite VAP 632 ->
de luxe
Jolie et bien finie

<- A gauche Cazenave
Un peu plus basique
Quelques détails
diffèrents.

Mais VAP/Cazenave a produit aussi quelques modèles étonnamment ressemblants à son concurrent Motobécane. Pour en juger voilà quelques comparaisons édifiante : Un exemple Modèles Cazenave 671 et l’ AV42 Motobécane, La 632 VAP et l’AU44 et enfin la 672 et l’AV48… Quand à la VAP 632 de luxe (en haut de l’article) Superbe non ?

<<——- Le plus à gauche Cazenave 671
Modèle basique sans
Fourche télescopique,
ni frein tambour à l’avant.

<>— Au centre Motobécane AV 48
Modèle un peu amélioré
de l’AV 44
(Garde-boue plus enveloppants…)

Le plus à droite Cazenave 632 ——>>
Fourche télescopique,
Frein tambour à l’avant.

Au centre Motobécane AU 48 —<>

Très ressemblant : phare rond…
Qui copiait qui?

<<——- Le plus à gauche Cazenave 672

<>— Au centre Motobécane AV 48

Modèle un peu amélioré
de l’AV 44
(Garde-boue plus enveloppants…)

Étant gamin, J’ai eu une VAP ( ou une Cazenave ) 671 , muni d’une fourche rigide et de freins à patins. Il me restait un souvenir d’un moteur plutôt nerveux et assez performant. (j’avais 8-10ans et ne pesait pas bien lourd!) J’ai récemment racheté un modèle similaire, de 1960, munit d’une fourche télescopique, que j’ai remis en route. (Je ferais bientôt un petit article sur quelques point technique intéressant sur cette remise en route, et sur le moteur VAP 610)  Elle etait en bel état pour son age. Une bonne révision moteur, et quelques bricoles sur les bourses d’échange et hop ça roule. C’est vrai que c’était quand même nerveux ce petit moteur 610, malgré le manque de variateur on prend vite fait un petit 60Km/h. Bien plus légères que la concurrente AV42 (ou 44)  Motobécane, elle fait penser plus à la Peugeot BB, ou plus encore aux premiers 102 Peugeot pour le rapport poids – nervosité.

VAP à aussi construit quelques jolis cyclo-sports : le Dauphin le Squale et le SV2 que l’on peut admirer ici.


VAP S11 Dauphin

VAP SV2

VAP Squale

Enfin pour terminer, Nauder était en 1968 l’importateur Sachs. Il s’installera dans l’ex usine Vap d’Hazebrouck, usine VAP construite en 1959 lors du regroupement ABG/Lucer. Mais c’est à partir des années 60 que VAP monta une Team pour se faire de la pub mais aussi, pour tenter de faire tomber quelques records avec ces machines atypiques. En 1963 Jean-Pierre Beltoise -tout jeune- sur l’anneau de Monthléry, établit un record avec une moyenne de 113Km/h sur 12 heure.


J.P. Beltoise en 1963


La Team  VAP

( Source records en 50cc )
On peut encore admirer un reste de cette machine ( le carénage une belle pièce en ALU) dans le magasin du concessionnaire BMW Gauvin, à Pontault Combault. Qui était visiblement un des mécanos de la Team VAP à cette époque.

Nauder, dans l’usine d’Hazebrouck, finit par fabriquer des motoculteurs dans les années 70, sous la marque VAP (et même Cazenave, d’après un ami…) Triste destin en 86 pour une grande marque !

    TOUTES LES SOURCES DE L’ARTICLE

VAP de la bougie au motoculteur…

Pour compléter cet article
Le site référence sur la marque ABG/VAP : La DOCUMATHEQUE http://cyclovap.free.fr/
HAZEBROUCK Autrefois. http://www.hazebrouck-autrefois.com
L’usine VAP http://www.hazebrouck-autrefois.com/index.php?pid=2&aid=40
Nauder : motoculteurs VAP en 1977 http://www.hazebrouck-autrefois.com/index.php?pid=2
ZSEFT Le site qui sait tout sur les petits cube. ! http://www.zseft-zundapp.com/archives/2011/01/01/19824658.html
CAZENAVE:
Les Motos Cazenaves 125 et 200 à moteur YDRAL http://www.club-ydral.net/marques3.htm#cazenave
Site amateur sympa : restauration Cazenave à moteur Peugeot. http://cybergrangemoto.free.fr/cazenave.html

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50cc, dans les rues de Marrakech.

dsc07978dsc08010Un petit week-end sympa au Maroc au mois d’octobre. Nos petites bécanes d’il y a 30 ans sont toujours d’actualité la bas. – bon vieux 51 Motobécane et  Peugeot 103-  à peine remis au goût du jour. Yamaha très implanté au Maroc, fabrique et importe ces petites mobs. Peux de motos, mais un max de 50 dans la rue. Des utilitaires qui transportent dans Marrakech famille et marchandises de toutes sortes. Les rues sont étroites par endroit et la circulation dense et très hétéroclite : mob,voitures, triporteurs, ânes, chevaux, calèches…

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51 Version Yamaha Place aux 2 roues Bon vieux 51

On comprend aisément l’utilité dans cette circulation de ces petites cylindrées.  Et tout cela cohabite joyeusement, dans le calmes et une douce anarchie. Peux de vitesse et donc très peu d’agressivité. Les gens sont gentils là bas. Il vivent dans une autre époque … moins ‘speed’.

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4 Pattes …(made in Maroc)

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Ou 3 roues (moto Chinoise)


Quelques petites  vieilles vues  à Marrakech : Une petite 50 Yamaha SS 70 dans son jus et une  jolie Peugeot BB des années 60.

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Revue Technique KS et GTS 1978

Deux Documents intéressants au format PDF. Je l’avais promis il y a un an sur le Forum du ZSEFT, mais entre temps, impossible de remettre la main dessus. C’est chose faite.

Partie Revue Technique GTS KS 1979 (RTANo 35)

-Taille fichier 5.5Mio-

PDF tiré de cette revue pour la partie Histoire de la marque Zundapp.  -Taille fichier 1.4Mio-

Cliquer sur l’image et patienter pour afficher le PDF dans votre navigateur (dans une nouvelle fenêtre ou onglet),  ou faite clic droit, puis “Enregistrer la cible du lien sous”…

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Bonne lecture à tous. Et vive l’entraide et le partage !

Des petites Zundapp de course

Peter Müller 1971

Le Zündapp course de Peter Müller 1971 construite sur une base moteur 5 vitesses, comportait une distribution rotative, un refroidissement à eau et une boite à 6 rapports qui lui conférait au final une puissance d’un peu plus de 15 chevaux.

Une réplique de cette machine a été faite récemment par Harry Beekman, un Hollaandais. (23 sur  photos a droite)
A propos de ce projet voir le site:
http://www.zundappharry.nl/zundappracing/muller_project.htm

Un modèle intéressant : Hybride Zundapp (Boite) et Kreidler (cylindre) a distribution rotative…(photo de gauche)
On se demande comment cela est possible! Dommage qu’il n’y ait pas plus d’explications.


Quelques autres jolis spécimens :

Ci-dessous un modèle qui a visiblement couru en 1972. :

Une magnifique petite machine. Dommage pas vraiment d’info.  (Moto ancienne ou répliques? Si quelqu’un a une idée…)

Source de l’article, visiter le site : http://www.elsberg-tuning.dk/zundapp.html

Un modèle intéressant : Hybride Zundapp (Boite) et Kreidler (cylindre) a distribution rotative…
On se demande comment cela est possible! Dommage qu’il n’y ait pas plus d’info.

Records zundapp en 1965

Quelques belles photos d’archives pour les amateurs de 50 et de records anciens.

Les coureurs:

Andreas Brandl, Volker Kramer, Peter Esser, Günter Sengfelder, Heinrich Rosenbuch et Alfred Lehner.

En 1965 la bataille est rude dans cette catégorie, en particulier chez le Allemand.(voir NSU Kreidler)
Voila un magnifique KS50 très particulier : Moteur 10CV à 11000tr/min, distribution rotative et refroidissement à eau. Boite 5 avec une partie secondaire à 2 vitesses (10 rapports comme kreidler l’avait déja fait) Allumage et ventilation du radiateur alimenté par batterie.

NDR : Ce qui est curieux sur ces photos, c’est qu’on a l’impression de reconnaitre un bas-moteur de 125. Mais bon dans la même période, des records ont été aussi battus en catégories 75, ce qui peut peut-être expliquer la base de 125…

Records battus entre le 12 et 15 mai 1965 à Monza:

10 km : 153.452 km/h (ancien record: 151.00 km/h)  catégorie 50 et 75 cc
100 km : 162.002 km/h (ancien record: 158.67 km/h) catégorie 50 et 75 cc
1000 km: 146.639 km/h (ancien record: 117.02 km/h) catégorie 50 et 75 cc
1 heure : 162.609 km/h (ancien record: 159.11 km/h) catégorie 50 et 75 cc
6 heures : 147.798 km/h (ancien record: 139.49 km/h) catégorie 50 et 75 cc
12 heures: 137.039 km/h (ancien record: 113.46 km/h) catégorie 50 cc

12 heures: (ancien record: 114.00 km/h) catégorie 75 cc
12 heures: (ancien record: 114.00 km/h) catégorie 100 cc
12 heures: (ancien record: 133.00 km/h) catégorie 125 cc

Sources de l’article :

http://www.elsberg-tuning.dk/recordbikes.html

Un excellent site à visiter absolument !

AM6 Turbo Un 50 à 233Km/h

Biensure, la chasse aux records n’en finie jamais. Mais là c’est du “lourd”!
John Buddenbaums avec sa BUDDFAB à moteur Minarelli AM6 a mis la barre très haute. En 2008 il a battu le record avec 233,3Km/h sur le lac salé de Bonneville. Une préparation incroyable de ce petit moteur Italien. Ce 50cc équipe  en effet la majorité des ‘mécaboite’ actuellement vendu en Europe. On peut citer pour exemple Aprilia RS 50,  MBK ou Yamaha TZR 50 fabriquée en Espagne. Ces moto limité a 45Km/h en France !!!


Sur cette petite fusée, le petit Minarelli est poussé à l’extrême. Comme on peut le voir sur ces photos, le petit monstre d’AM6 est équipé d’un haut moteur Metrakit,  d’un tubocompresseur chargé à 7 psi (0,480 bar) et alimenté au méthanol! La puissance qu’il a été possible d’en tirer… 20 CV. Impressionnant ! J’aimerais bien savoir aussi comment il ont résolu le problème de lubrification du turbo… pas évident!

Un tour en BUDDFAB 50cc, ça vous branche !!!

On est dans l’action
on ressent presque
les vibrations…

150Mph soit
Près de 240kh
ça coupe le souffle !

Sources de l’article:
http://www.elsberg-tuning.dk/recordbikes.html

Site officiel BUDFAB:
http://buddfab.net

Une petite vidéo de l’usine Zundapp

Des images collectors de l’usine de fabrication des petits cyclos ZUNDAPP.
Get the Flash Player to see this player. L’époque entre 77 et 79. On découvre la fabrication de petits cyclos Zundapp dans une usine d’Allemagne. On y voit le moulage des jantes, l’usinage des cylindres, la soudure du cadre ainsi que le montage. Puis le contrôle final et les essais.

Une petite perle !

Les mobs de mes 14 ans

Mes Tasses

testi_malag11

Ma petite 50 à 14 ans : un mix Testi, Malagutti, Motobécane

Une tasse c’était un 50, avec ou sans vitesses. Un moteur affuté, des modifs. Du bricolage en tout genre… J’ai eu 14 ans en 77. J’ai attendu cette date, celle de mon anniversaire avec impatience, pour pouvoir rouler en toute légalité sur la route. Trouver un peu l’autonomie et de liberté. J’ai eu ma première mob à l’âge de 8-9 ans.

Modèle semblable à ma premère VAP

Modèle semblable à ma premère VAP

Une VAP ABG acheté 5 franc, à Petite Synthe, près de Dunquerque. Elle était très nerveuse (j’ étais léger…) J’en ai un super souvenir. Je ferais bientôt un article sur cette marque intéressante d’après guerre. J’ai eu ensuite une Bleu, pour rouler dans les chemins. J’en garde un moins bon souvenir. C’était lourd, ça démarrait mal, et toujours en panne. Puis j’ai récupéré un Solex, puis un autre. C’est un truc que je crois encore pouvoir remonter les yeux bandés, tellement j’ai pratiqué. J’ai eu ensuite une Peugeot BB, grise qui me rappelait un peu la VAP: nerveuse. Le moteur a terminé en tondeuse à gazon! J’ai eu aussi une grosse Motoconfort marron métallisé, avec le réservoir horizontal, comme les motos, la boite de réduction (pas de plateau). Et vers 12 ans, mon patère m’a dégoté une petite bécane à vitesses. Une Benelli 50 cross. 4 Vitesses au pied, un peut lourde mais un cap était passé… la découverte des vitesses… Je l’ai eu quelques années.
J’ étais en 4e mais ça faisait en fait déjà untesti_malag11 an que je travaillais sur ma petite bécane pour qu’elle soit fin prête pour le jour J. Une Gitane Testi (photo en haut de l’article) achetée à un couple de retraités. Je la reluquais depuis des mois, elle gisait dans un jardin, et rouillait tranquillement. En fait il n’y avait que la parti cycle, le moteur était HS. Je l’ai cherché et trouvé un moteur Motori-Minarelli de Malagutti. C’était moins performant et pas plus fiable. Mais bon, 4 vitesses, une boîte précise. Des petites accélérations sympa quand même, car très légère. Un bruit super… … super agaçant avec le détente sans silencieux ! Mais bon, à 14 piges, on aime bien se faire remarquer. Mon père m’ avait aidé à faire la peinture. Le cadre gris métal, et le réservoir avec des restes de bleu martelé. C’était plutôt original, mais pas très beau. J’ai roulé un an avec et fait pas mal de km. Je suis même allé dans les Ardennes, avec bagages et pièces détachées. une vrai aventure. Je l’ai revendu 500F.

Mon 103 periode TT

Mon 103 periode TT

Au collège, j’avais plein de potes qui ne parlaient que de 103 (Peugeot). A mes copains habitaient Trilport, et avaient tous des 103. C’était des mécaniques très simples que l’on pouvait modifier soi- même à outrance. A l’époque même moto journal s’y mettait et avait sorti un numéro spécial genre 100 trucs et astuces pour gonfler et personnaliser les mobs. Ils m’ont convaincu de la nécessité de ce retour au sources (pour ne pas dire au variateur !) J’ai donc trouvé un vieux 103 que j’ai modifié un max. Première étape le look général : cross. C’était ma période casse coup : j’ai toujours aimé les sauts, et le mob cross était en vogue. Donc une bonne fourche et grand guidon. Mais il fallait aussi le confort : (auto)Radio (sous la selle) et HP à l’arrière. (j’ai toujours aimé la musique.) Coté moteur, usinage a tous les étages: lumières ,clapets, transferts. Et résultats… décevants. J’avais des potes, notamment Jean à Trilport, un mec marrant… son 103 qui payait pas de mine prenait le 90… et le mien que 80 ! Mais bon il roulait bien et était fiable. Jamais un pet de travers (comprendre un allumage à coté…)103 Peugeot TT
J’ allais régulièrement à St Pathus ou étaient tous mes copains de collège, ainsi qu’a Nanteuil et ses alentours. Et jamais un pépin. Juste parfois des pannes d’ essence… C’était cher. J’ai donc réalisé une modif basique pour rouler au fioul. J’ai rajouté un réservoir auxiliaire pour le fioul que je réchauffais par un serpentin enroulé autour de l’ échappement. Çà marchait pas mal. Il fallait démarrer à l’essence et passer au fioul, moteur chaud. Puis ne pas oublier de repasser sur essence avant de s’arrêter. Le rendement devait pas être terrible. ça chauffait dur. J’ai bien essayé de faire une culasse a eau, avec les moyens du bord. Du tube de cuivre et un radiateur d’huile de 2CV Sans grand suces. Par la suite je suis passé à la version 103 “Coupe”. Guidons bracelets, et carénage… c’était marrant mais ça roulait guère plus vite! Je n’avais pas la bulle, mais quelle gueule!

De gauche à droite : Malagutti, Benelli,103 Coupe,TY50

De gauche à droite : Malagutti, Benelli,103 Coupe,TY50

(C’était un carénage de 125 LT3 coupe, et je regrette de ne pas l’ avoir gardé.) Mon rêve de l’époque c’était bien-sure la belle et performante Zundapp KS ou GTS 50. Bien que chez les Italien il y avait de magiques petites motos qui avaient déjà relégue au rang de collections les Testi Flandria, et autres Peugeot 3 vitesses. Je Pense en particulier aux Motori Maurini, Fantic Motor et Aprilia (Déjà!) Mais surtout les belles Zundapp et KTM refroidis à eau. Des gueules d’enfer, gentes alu très fines, freins à disques Brembo, le top. Compteur compte tour : de vrais petites moto. Le hic de l’époque : les pédales obligatoire ! Un obstacle pour l’importation des cyclos étrangers en France, et l’horreur pour ressembler à une vraie moto !!! J’ai toujours aimé les 50 pour avoir passé un temps fou. 6 ou 7 ans de ma vie de gamin à démonter et remonter ces moteurs, faire du neuf avec du vieux. Les copains qui venaient le mercredi pour réparer ou améliorer leur bécane. On a toujours plein d’amis dans ces cas là. Mais la bécane à cet age là, c’était surtout un super moyen de liberté. Pouvoir aller voir ses copains et copines. Faire la course et aller faire des parties de baby foot. St pathus et le troquet de St Souplet. Combien de bons moments. Mais bon, la bricole c’était encore mieux. Un pote de St Pthus m’a vendu ensuite son épave de Zundapp (moteur cassé) et là, j’ai vu ce qu’était un vraie moto. Le vrai savoir faire Allemand. (Voir article sur Mes Zundapp). J’ai roulé pas mal de temps avec cette machine, et l’ai transformé ensuite avec un kit à eau 6.5 cv. Une merveille de 50!  Pendant ces années, j’ai remis à neuf quelques petites bécanes. Malagutti 50 enduro, TY50, DTE125, DTMX125, pour se faire un peu de sous…

Malagutti enduro Avantmalagcr_avant Malagutti : Aprèsmalagcr_apres
Moteur remis a neufmalag2_2 Peinture neuve , selle regarnie, gardes boues,
plaques de phare, guidon remplacés. auto-colants
et décors maisons.malag2_1
C’est moi (bon je triche pour la photo)malag2_3
Ma petite Zundapp a airZundapp KS50 à air, et Malagutti AVANT zun_noir2Zundapp KS50 à eaux, et Malagutti APRES

Un lien sympa :

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