Restauration AV44, AU42

Préambule :

Comme je l’avais évoqué dans le précédent article concernant le Solex 2200, il y a une quinzaine d’années, j’ai récupéré un lot de ferrailles. Un solex et trois Motobécanes. Une LT1, une AV44 et une AU42. En fait j’aurai dû dire deux Motobécanes et une Motoconfort. En effet ces cyclos sortaient de la même usine de Pantin dans le 93, mais  leur désignation était différente. AVxx pour Motobécane et AU pour Motoconfort.

Motoconfort AU42 – 1962

La marque légendaire !

Motobécane AV44 – 1960

La Famille des mobylettes AV 41 à 48 (ou AU) correspond à une évolution importante, des modèles précédents AV3 (31, 32 etc) au début des années 60. Principalement liée à des contraintes de rationalisations industrielles, les cadres de ces mobylettes ont évoluées du simple cadre de vélo en tubes brasés, à des cadres majoritairement en tôle emboutie soudé électriquement par galets-pinceurs (partie poutre avant du cadre, et réservoir) Quelques brasures subsistent, mais le temps et le coût de fabrication de ces cadres en est fortement réduit.

Les

Petits

Moteurs

Les AV42, modèles simples sans amortisseur, utilisent une fourche de vélo et des freins à patins à l’avant. Le frein arrière est un contitué d’un petit tambour. Moteur 1,5CV embrayage centrifuge, sans variateur.

Le modèle AV44 reprend la majorité des pièces de l’AV42, avec en plus des suspensions à l’avant grâce à une petite fourche télescopique. Elle est en plus équipée d’un petit frein à tambour à l’avant.

Sur l’AV44 le réservoir d’essence est un peut plus volumineux et entoure le tube de selle.

Ce modèle d’AV44  est encore équipé d’un petit phare rond, commun avec certaines AV33. Ce modèle de phare à rapidement été remplacé sur l’AV44 par le petit phare rectangulaire qui équipera par la suite grand nombre de Mobylettes. Phare permettant d’intégrer un petit compteur.

L’AV48 reprend tout ou presque de l’AV44 avec en plus un Variateur de vitesse centrifuge. On différencie au premier coup d’œil une AV48, par sa couronne arrière de grand diamètre. (48 dents contre 44 dents sur AV44)

Anecdote de jeunesse : la fourche télescopique !

J’ai beaucoup bricolé (démonté!) des mobylettes et des solex quand j’étais petit. (dès l’age de 8 ans)

Le VTT n’existait pas encore en France dans les années 70. Adepte de cross avec des copains, la solution la plus efficace que nous avions trouvé pour créer un vélo solide et permettant le tout terrain, état de monter une fourche AV44 ou AV33 sur un cadre de Solex, en ayant pris soin de retirer les garde-boues. Léger, robuste, de gros pneus, et une forte démultiplication du pédalier, permettait de monter et descendre bien des reliefs contrariés ! Les acrobaties étaient même de rigueur, saut de tremplins, roues arrières… Nous étions les champions du rodéo champêtre ! (LOL)

Pour ma part mon record sur cet engin était la traversée d’un terrain de foot sur la roue arrière…

Ça m’a donc fait très plaisir quand un ami et moi avons décidé de nous lancer dans cette aventure de restauration de ces 2 machines. Des « mobs souvenirs » que je démonterai presque les yeux fermés.

Alors on attaque :

Les bases de nos AV44 et AU42 correspondent à des mobs sorties d’un poulailler dans les années 90, en mauvais état, puis stockées dans un grenier pendant près de 30 ans… C’est rouillé, très rouillé, mais complet. Le moteur de la 44 est bloqué (la mienne), et pas celui de la 42 (celle de mon ami).

Mous avons décidé de mettre en commun ces deux restaurations pour mutualiser toutes les grandes étapes. Le démontage, décapage, sablage, apprêtage, peinturlurage, et accessoirement remontage.

Démontage :

Rien de bien sorcier, le tout étant de garder le maximum de pièces d’origine, bien repérer la visserie, ne rien casser, et trier les pièces irrécupérables. Les roues en fond partie, jantes pourries, rayons cassés, seul les moyeux seront récupérés. Tous les éléments chromés son trop attaqués pour être réutilisés (guidon, manivelles pédalier). Heureusement il y a peu de pièces concernées. Le chromage est quasi impossible à réaliser de nos jours, à des prix entrant dans le budget de restauration d’une mob. On retrouvera des pièces d’occasions, ou neuves sans grand problème.

Démontage
Chacun la
sienne.

Moteurs :

Ces mobs étaient des utilitaires, pour Madame (AU42) et pour Monsieur (AV44), et on constate que la 42 à moins roulée. (Elle est aussi plus récente de deux ans). L’AV 44 est plus usée que la 42. Monsieur devait aller travailler avec sa mobylette tous les jours et n’avait probablement pas de voiture. Ces mobs sont très crasseuses. Elles ont rarement vu le chiffon.

Motocrade!

Probablement jamais vu
ni brosse,
ni lessive…

Le démontage des moteurs n’a pas posé de problème. Même le mien qui paraissait bloqué ne l’était qu’au niveau du piston, arrêté dans une position peu favorable, il n’a pas été long à sortir. Les roulement de bas moteur tournent sans bruit, seule la cage à aiguilles du piston sera changée. Le plus long fût en fait de gratter toute cette crasse, avant un bon sablage.

Allumage : Bobine HT H.S. sur AU42 et vis platinées à reprendre, mais le reste est en bon état. (mesures bobines et condensateurs)

Les volants magnétiques seront nettoyés et conservés. Leur aspect est resté beau. On espère pour la partie magnétique… ces volants ont tendance à se démagnétiser avec le temps.

Démontage Allumage démonté. Moteur démonté et nettoyé

Embrayage : à nettoyer, et partie externe à changer pour apparence. (Chrome)

  • Nettoyage de toutes les pièces des moteurs,
  • Sablage des cylindres et culasses, pattes et pots.
  • Peinture des pattes moteur, pots
  • Nettoyage des pistons et gorges de segments
  • Déglassage cylindres.
  • Refabrication des joints.
  • Remontage des moteurs.
  • Remontage et réglage de l’allumage (2,5mm d’avance)
  • Remontage embrayage.
  • Révision des carburateurs.

Révision des carburateurs

Nettoyage et
réfection des
joints.

Déjà une bonne chose de faite : ces moteurs ne sont pas compliqués et globalement increvables. Un truc remarquable, pas de joints spi en plastique sur le bas moteur. Donc pas de soucis ! (on pourrait même les faire marcher à l’éthanol je pense, en ajoutant 30 % au diamètre du gicleur…)

Embrayage Moteurs AV44 et AU42 Coté Allumage

Décapage / sablage :

Le décapage thermique est le plus efficace pour mettre un cadre à nu. Mon expérience me l’a démontré. Un chalumeau à gaz de couvreur au propane (ou un bleuet, moins économique) permet de chauffer la peinture et de la décoller avec une brosse métallique fine et douce (laiton) sans effort. Le tout est de ne pas chauffer excessivement.

Décapage thermique + sablage Queuques réparations Rebouchage de trous

Il faut faire ça dans un endroit bien ventilé, mettre des gants, et surtout ne pas trop chauffer. Cette technique a plusieurs avantages : Rapidité, dérouille en grande partie, et dégraisse.

Décapage et
peinture.
(à la bombe)

Un petit sablage suffit ensuite, en se concentrant sur les parties les plus rouillées. (Ce qui fait gagner pas mal de temps et d’énergie.)

Peinture :

Apprêt phosphatant et une ou 2 couches de peinture bi-composants à brillant direct.

Problème : trouver cette teinte Beige-jaune. Des grands noms de la restauration vendent cette couleur, en bombe ou pot. Facile à trouver du coup, mais le le hic : trop cher ! Compter 100 à 150 € pour une mob. Hors apprêt phosphatant.

Préparation Apprêt phosphatant Brillant direct

Je suis comme beaucoup habitué à mes produits que j’achète depuis quelques années sur internet.

  • Apprêt phosphatant pour 2 mobs + le Solex (1Kg) + diluant.
  • Peinture beige avec durcisseur 1Kg (pour 2 mobs) et diluant.

100€ environ / 2 soit environ 50€ par mob ! Ça change tout… Le problème c’est que mon vendeur de peinture ne connaît pas cette teinte. (peinture voiture ou peinture moto .fr) On peut leur commander une référence auto, moto, ou toute teinte RAL ou PENTONE. Rien trouvé dans le nuancier RAL, par contre il y a une teinte qui correspond en Pentone. La ref xxxxx celle que j’ai commandée. Le résultat est pour moi très proche.

Les 2 cadres au séchage Quelques reprises de défauts Finition (2e couches)

Le beau temps est avec nous cette année, la peinture à été torchée en quelques jours pour les 3 mobs. (le solex à été peint en parallèle)

Voilà, le plus dur est fait, reste le plus agréable et satisfaisant : le remontage !

Les roues :

Comme pour le Solex, rayonnage de nouvelles jantes sur le moyeux d’origine. L’ordre de montage des rayons à été recopié à l’identique à partir des photos et des notes papier.

Deux pièges à éviter pour le rayonnage : sur les moyeux à tambours, il faut penser à équiper le moyeu de tous ses rayons. Car on ne peux pas monter le 2eme coté en ayant déjà monté un coté. Il faut dans ce cas redémonter le premier…
Autre piège sur le moyeux Arrière : Je conseille de commencer le rayonnage coté couronne. En évitant de faire croiser les rayons au dessus des trous de fixation de la couronne… Si on commence par l’autre coté, on a une chance sur deux pour croiser au dessus des fixations.

Les moyeux récupérés Nettoyés et polis Rayonnage

Le rayonnage se fait en 4 phases :

  • 1ere passe : on positionne tous les rayons et en engageant l’écrou du rayon de quelques filets.
  • 2eme passe : on fait un repère 0 sur la jante en face d’un rayon. On dévisse l’écrou et on le revisse en comptant 10 tours. On répète sur tous les rayons. (1 tour de roue)
  • 3eme passe environ 5trs de plus sur tous les rayons comme précédemment.
  • 4eme passe : Si il y à encore beaucoup de mou sur les rayons, répéter l’opération 3 avec 3trs jusquà une tension correcte.

On obtient comme ça une symétrie et un réglage approché.

Nous avons utilisé pour finaliser le réglage des rayons (voile et faux rond), la fourche de l’AU42 et un des cadre pour les roues à tambour.

Pour ce réglage il faut un peu de logique et de feelling mécanique : il faut desserrer quelques rayons coté défaut, et reserrer quelques uns en opposition. Ce pour compenser le défaut. Il faut de la patience, et veiller à ne jamais trop tendre…

Contrôler enfin l’homogénéité des tensions des rayons à l’oreille ou en les pinçant 2 a 2.

Toutes les roues (mobs et solex) Réglage final Montage des pneus

Ces jantes achetées chez VSX ne sont pas données, et ne sont pas non plus de qualité exceptionnelle. Un plat comme souvent au raccord à la soudure ne peut pas être compensé par le réglage des rayons. Mais le montage des pneus gomme partiellement ce défaut.

Sur ces mobs à l’origine, les pneus sont des 26 x 2’’. Après vérification nous avons choisi de monter des 2’’1/4, plus faciles à trouver en flancs blancs et plus confortables ,vu le manque de suspension de ces machines.

La selle :

Seule les selles ont été refaites par un sellier. A la perfection et bien mieux qu’on aurait pu le faire avec un couvre selle adaptable. Fait main avec en plus remise en place ces petites plaques rivetées à l’arrière. Pour 50€ Résultat Parfait.

Selle restaurée
par un pro.

L’écusson
d’origine
à été repris
sur l’originale

Réfection de la poignée magique :

La poignée d’accélérateur des Mobylettes m’a toujours amusé. C’est une petite mécanique astucieuse et très bien conçue. Tout le monde connait, on tourne en avant, et ça active le décompresseur. On tourne dans le sens “essorage” et ça commande l’accélérateur! C’est magique!

Base Alu 10mm Découpe Ebauche

Pièces terminées.

Ce petit mécanisme est constitué de la poignée tournante et de 2 petites pièces coulissantes en alu. Ces pièces sont en miettes se sur la mienne. Je me suis amusé à refaire ces pièces en ajustage, à la scie et  avec ma plus belle lime. En m’inspirant des pièces de l’autre mob. Après finitions, perçage et taraudage pour le passage et réglage des cables. Résultat concluant.

Les tiges supports de garde-boue :

Les notres étaient trop rouillées pour être réutilisées. Vendues neuves dans le commerce chères et en acier chromé… bof, pas glop. Nous avons acheté des tiges inox de 5mm que j’ai formé sur un gabari en bois que j’ai réalisé. Résultat très satisfaisant et pas clinquant, ce qui est un plus.

Gabari de pliage et tiges. Tiges
Support
des
Garde
-boues.

( INOX
5 mm )

Présentation

Quelques remarques techniques :

La visserie de 5mm est essentiellement utilisée pour la majorité des assemblages sur le cadre. Quelques taraudages existent sur le cadre notamment pour la fixation des carters moteur. Le pas de ces vis de 5 sont passées dans les années 60 de 0,75 à 0,8. Norme ISO. On ne trouve plus ces anciens pas. J’ai repris ces filetages avec des tarauds actuels pour permettre l’adaptation de visserie moderne.

Autre problème : la fixation des écussons « Mobylette » sur le cadre était réalisé avec des rivets alu genre rivet pop, de diamètre 2mm. N’ayant rien trouvé dans le commerce, j’ai adopté comme solution de tarauder les perçages existants à 2,5mm. Il faut dans ce cas agrandir un peu les trous des écussons pour pouvoir utiliser des vis de 2,5mm.

Renontage :

Les deux machines ont été restaurées en parallèle. Mis à part les opérations communes (peinture, sablage…) Moi sur mon AV44 et mon ami Dominique sur son AU42, avons travaillés chacun sur mos pèces respectives. Les commandes de matériels se sont faites groupées. Ce qui a assuré une rapidité sur l’ensembles des taches. Nous avons eu quelques ratés commes des coulantes sur un garde-boues, quelques manques de peinture et des petits défauts qui on été repris. Mais globalement,  cette restauration s’est plutot bien passé et rapidement.

Il faut dire que ces mobilettes sont très abouties. On comprend le succès qu’elles ont pu avoir. Simples, peu de pièces, bien concues et donc fiables et économiques. Motobécane ne se moquaient pas de ces clients. Un détail qui ne trompe pas : le cadre était apprêté pour garantir une protection durable! Peu de motos on bénéficiés de ce traitement de faveur, même encore à l’heure actuelle.

La Motoconfort AU42


La Motobécane AV44


Les soeurettes :

Conclusion :

Mon AV 44 restaurée

Avant-après pour le plaisir :

Ah…

ça
change !

Le résultat est sympa pour un budget de 350€ à peine dépassé… et environ 2 mois de travail.

Moteur Phare Feu
Plaque (Ancien proriétaire) M… comme …?!

Solex 2200 de 1962

Joli mois d’avril 2025. Plein de projets dans les tuyaux. Restauration de 3 mobs en même temps, pour mutualiser les actions communes. Sablage, peintures peuvent être réalisées en série. Alors on s’y met!

J’ai récupéré et stocké pendant une quinzaine d’années, un lot de Motobécanes plus un solex qui partaient à la casse suite à un décès. Une 125 LT1, deux mobylettes AV44 et AU42, et un solex.

Je vais faire trois petits articles pour montrer la restauration de ces 3 mobs. La LT1 sera pour plus tard, car la carte grise étant perdue, sa restauration sera pour plus tard.

La restauration la plus simple reste le Solex, je vais donc commencer par celui-ci.

Base de départ du 2200
Repose pieds du  2200

Aucun 2 roues à moteur n’est plus simple que le fameux Solex. Quelques clés, (rarements usées,) suffisent à le démonter : 9, 12, 14, 19 et ça roule ! Tout est simple sur ce vélo à moteur. De la tôle emboutie, et à peine un ou 2 bouts de tubes et pratiquement aucune soudure : tout est boulonné !

Démontage: tout dans une boite! Les quelques pièces du Solex … Trace des Filets sur le cadre

Le moteur en alu moulé très finement, pas loin du papier à cigarette à certains endroits. Là aussi tout est simple, vilebrequin et bielle en déport, Carburateur simplissime, avec sa pompe qui lui évite la cuve et le flotteur simplifiant terriblement son fonctionnement.

Décapage et sablage des pièces.
<-  Quelques réparations…
Remarquer le S sur le pot ->

C’est pas grand-chose tout cela, principalement de la tôle emboutie, mais ces Solex sont bien pensés pour être principalement fonctionnels.

Et surtout pas cher. 350Fr prix unique pendant de nombreuses années ! Et même au passage anciens et nouveaux francs en 1960, son prix est passé de 35 000 anciens Fr à 350Fr.

Moteur : démontage Cylindre, piston, culasse Sablage Cylindre et culasse.

Un peu d’histoire

La marque Solex est apparue en 1905, créée par deux ingénieurs Marcel Mennesson et Maurice Goudard. La société à commencée avec la fabrication de radiateurs circulaires brevetés qui furent installés principalement sur des autobus. Puis avec le marché automobile naissant ils se spécialisèrent dans la fabrication de carburateurs. Maîtrisant la dynamique des fluides, la société déposa de nombreux brevets. Notamment connus dans le domaine de la métrologie jusque dans les années 80, pour leurs comparateurs pneumatiques capable de mesurer des pièces avec une précision proche du micron. De nombreuses industries furent équipées de ces comparateurs. Y compris les ateliers d’usinage de moteurs pour les Vélo Solex !

Peinture du cylindre Après un déglassage, essemble prêt
à etre remonté.
Réfection joints
Joints embase Remontage avec des segments neufs Révision carburateur
Contrôle et réglage allumage Remontage Nettoyage carter phare origine.
Modification réservoir : j’ai resoudé le col du bouchon d’origine sur un réservoir neuf. Remontage complet (après peinture) Moteur prêt

Les premiers prototypes de Solex furent construits à partir de vélos au début des années 40. l’idée : « Une bicyclette qui roule toute seule »prévue pour une vitesse exceptionnelle de 35 Kmh ! Optimiste pour l’époque ! Ils furent produits réellement en série à partir de 1946, et la production monta en flèche en quelques années. Mais l’age d’or pour le solex commença réellement début des années 50. C’est à partir de cette date que la désignation des modèles se matérialisa par une suite de chiffres.

  • Les premiers solex de 1946 à 51 se reconnaissent par leur cadre Vélo et de grandes roues de 650mm (le moteur faisait alors que 45cc)
  • En 51, les roues sont passées à un diamètre de 600mm
  • le premier 330 apparu en octobre 1953, son moteur est passé à 49cc
  • 660 apparu en 55, premier solex à avoir un repose pieds
  • Puis le 1010 en 57, moteur à double transfert
  • Puis en 58 apparut le 1400, avec apparition des roues de 19 pouces. (Filtre à air en alu et bougie vers l’avant)
  • 1700, en 59 vu l’apparition de l’embrayage automatique pour rattraper un petit retard par rapport au concurrent montant : le vélo VAP
  • Juin 1961 a vu naître le2200. (le modèle restauré de cet article). Avant du cadre encore en tube rond, et surtout bougie dans le filtre à air pour les nouvelles normes d’anti parasitage pour l’ORTF ! Il fut produit jusqu’en octobre 1964.
  • 3300, en 64, le premier cadre carré et frein à tambour. (70mm)
  • 3800, en 66, cadre carré et frein tambour de 83mm. Il fut produit jusqu’en 88
  • le 5000 avec ses petites roues de 16 pouces fut produit en parallèle des 3800 entre 71 et 75. Il fut pensé avec ses multiples couleurs flaschies pour rajeunir l’image austère du solex du curé, et pour essayer de prendre quelques parts au Cady Motobécane, mobylette low cost et fun…
  • Il y eu ensuite d’autres modèles, très différents de ceux qui nous intéressent ici. (Avec moteur à l’avant)

Cet historique est en parti tiré du site « ets-mauger.com », qui identifie aussi les modèles par no de série.

Début rayonnage … On y est arrivé! Montage des pneus

Mes parents avaient un 1400, modèle avec filtre à air en alu et bougie en avant. De mémoire il n’avait pas d’embrayage. L’embrayage est apparu avec le 1700, qui fut rapidement remplacé par le 2200, le dernier modèle à cadre rond. J’aime bien ces types de cadres. Il y avait 2 petits filets or qui décoraient. Ils ont disparus sur les 3800.

La base de la selle provient d’un solex…

Selle refaite à partir de 2 morceaux
de selles assemblées.
La partie de liaison des ressorts
refaite dans un bout de tôle.
les ressorsts sont des ressorts de rappel
de porte (chinois)

A la disparition de la marque, Motobécane à repris quelque temps la fabrication et la vente des Solex, puis Motobécane disparut à son tour et devint MBK (propriété de Yamaha)

La marque Solex appartient aux Chinois, comme Zundapp et bien d’autres…( snif )

Aprêt phosphatant (antirouille) Ma cabine de peinture Cuisson solaire
Masque filets Peinture or Filets réussis
Filet montant de selle Filet réussi Marche pied nettoyé

Voilà pour la petite histoire. Je ne détaille pas cette restauration rapide, les images et les petits commentaires qui vont avec suffiront ;-)

Coût de cette restauration 1petit mois de travail et environ 400€.

Remontage C’est rapidement terminé
Ce Vélo Silex… …est très beau!


Et pour finir cet article, une photo rigolote :

Finitions et premiers tours de roues.

Image Gimp du projet.

/*~~~~~~ Z 2 S ~~~~~~*/

Un grand jour pour un petit tour! Une toute petite moto certes, mais qui à de la gueule… Avec son mono-coque de Suzuki “Technoplast” Made in France des années 80, et qui conserve sa belle peinture d’origine : pailletée dans la masse. Son joli carénage signé “Agostini type” et dont je ne suis pas peu fier de son pailleté maison sur base rouge Peugeot. On dit Metal Flake… pardon.

La Z2S sans carénage (jour de réglage moteur)
Un joli petit moteur

Moteur et support carénage.

Ma restauration arrive a son terme, et il est temps. Ça fait bien 4 ou 5 ans que j’ai commencé ce projet parti de rien, des pièces qui restent, un cadre que Michel K.-un membre sympa du Zseft- et pas seulement. Une famille aussi passionnée d’équitation! On a fait un échange contre des pièces moteur.

A la base un rêve de gosse. Une petite 50 équipé comme les 4 pattes et autres z900 de nos grands frères. profusion de paillettes comme dans les années 70-80. Faut que ça claque. Et si en plus on prend une bonne base de 50, la meilleurs de l’époque : une Zundapp (Un Zinbrek disait t’on) boite 5 et refroidissement liquide : le summum!


Compteur- Compte tour

C’est … confortable.
Mon chat “Like” énormément !


Bon on est en 2021… alors on en profite pour s’amuser un peu, en faisant ce que l’on sait faire de mieux : un peu d’électronique. Un compteur Numérique,Un allumage CDI (toujours au stade expérimental) à avance variable. Aller on se régale et on passe à autre chose.

Les premiers tours du moteur en vidéo

Le son du Water-Cooled
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Voici un lien pour télécharger la vidéo.
Pas de vibrations,
il démarre au 1/4.
Avec un bon vieux
MIKUNI, et surtout
un peu de starter!

Remontage moteur, mais pas que !

Un petit résumé du remontage et quelques découvertes. Cette boite 5 est une aubaine pour redonner l’impulsion qui me manquait pour terminer cette petite moto, qui traîne un peut.

Depuis une paire d’année, je travail sur la théorie des CDI (allumages à décharge de condensateur) et fait un bon travail sur l’histoire de l’allumage électronique. TCI CDI, j’ai réalisé et testé quelques protos de ma conception pour éventuellement avoir un plan B pour mes restaurations mais aussi pour avoir les connaissances et comprendre…

J’avais en projet d’adapter un CDI sur cette zundapp (le KS reste d’origine à 100%). Il y a quelques années, j’avais acheté déjà un volant et un stator de Minarelli d’occasion.  En vu d’usiner une platine d’adaptation pour monter cet allumage sur ma Z2S. J’ai récemment découvert que les KOKUSAN chinois (dit GR6 pour 6 pôles) étaient des copies des DUCATI en fait. Et si on cherche  un peut, on peut acheter ces platines d’adaptation sur le site chinois bien connu.  J’en ai donc commandé ainsi qu’un régulateur pour pour analyse … J’ai aussi commandé un petit CDI  chinois pour faire des tests.


3 platines  Minarelli en haut
Ducati /Zundapp au centre,
Copie Chinoise en bas.

L’ensemble Ducati Boîtier CDI,
Volant et Bobines
Différences 6V /12V
Fil plus gros a gauche : 6V
A droite le 12V


J’ai donc remonté le moteur boite 5 sur ma petite Z2S. Et regardé un peu les adaptations à réaliser sur le câblage électrique pour passer du volant 6V Bosch  au DUCATI 12V. Changer les ampoules. Ponter les différentes sortie de l’ancien volant bosch en une : Bobine stop (jaune/vert), lumière (jaune), feu rouge (gris) . Y raccorder le fil jaune en sortie du DUCATI 12V alternatif. A raccorder aussi avec le régulateur. C’est un régulateur schunt chinois dont j’ai extrait le schéma précis (On peut les pirater, car eux ne se gênent pas) Rapidement son fonctionnement est simple. Si la tension est trop élevée, il court-circuite une partie de l’alternance pour maintenir une tension efficace constante d’environ 12V . Le fil blanc, c’est la masse.


Relevé des résistances Bobinages
Pour 6 et 12V. Mesure par
rapport à la masse (fil Blanc)

Les chinois ne cachent rien…
Car il l’ont déjà copié!
Schéma de ce régulateur 12V


L’allumage est un CDI. On peut utiliser l’allumage DUCATI moulé, avec bobine intégré. Le raccordement se fait comme suit : Le fil Vert en sortie du volant magnétique est la sortie Haute Tension. (environ 200V en régime) Le rouge c’est la commande d’allumage, (le Pick-Up capteur qui déclenche l’allumage) Le problème c’est qu’il y a un dernier fil sur le boîtier DUCATI, pour couper le moteur. Il faut le mettre à la masse pour arrêter le moteur. On doit le relier  sur le bornier de connexion Zundapp  à la place de l’ancien fil bleu, qui va coté faisceau  vers la bobine Zundapp (fil bleu) et ver la clé de contact (fil  Noir/Rouge). il faut débrancher l’ancienne bobine et isoler ce fil bleu. Il faut aussi pour les KS débrancher le compte tour qui est aussi relié à ce fil. Celui-ci peut être relié entre le 12V alternatif (éclairage) et la masse par un petit circuit simple une résistance de 1K et 2 diodes zeners de 10V tête-bêche. (voir schéma plus bas)

Nouvelle boite 5V
Nouveau moteur
Avec carbu Mikuni 20mm et pot


Il faut ensuite caler précisément  l’allumage. Là c’est un peut difficile car aucun repère. Il faut du coup, un peu de matériel. Plusieurs méthodes. Premièrement, trouver et marquer le point mort haut. Avec un comparateur à cadran monté à la place de la bougie. On recherche le point précis de changement de sens. 2e façon un peu moins précise avec une jauge de profondeur sur un pied a coulisse numérique. On fait un repère sur une le volant en face d’un autre fixe. On peut faire une pièce comme moi qui permet plus de précision. (voir les photos de moteur article précédent)

Il faut maintenant repérer les 1.1mm préconisé par le constructeur. La aussi 2 méthodes, tourne  le volant dans le sens horaire pour mesurer 1.1mm de descente de piston par rapport au PMH. (point mort haut) et on fait une 2eme marque. Ma 2eme méthode est un peu moins précise mais permet de calculer n’importe quel angle d’avance. L’avance de 1.1mm correspond à 14°. Avec cela on calcul le périmètre du volant en le mesurant précisément au pied à coulisse.

  • On mesure D (en mm avec 1/10e)
  • Le périmètre P = 3.1416 x D
  • puis on calcul ‘d’ = P / 360 x 14

Et on reporte avec précision cette cote ‘d’ sur le volant, à gauche du repère PMH. Le plus simple est de reporter cette cote à plat sur un scotch papier puis de le coller en alignant le trait à droite aligné avec repère PMH. Le trait à gauche sera le point d’avance à l’allumage.

Il faut ensuite démonter le volant magnétique, dévisser les vis du plateau et placer le capteur d’allumage (bobine qui dépasse)  en position  “2 Heures” environ. C’est simple, sur mon plateau, ça correspond à tourner à gauche le plateau et mettre en buté les vis et oblongs au max. Serrage et remontage du volant.

Pré-Positionnement a 2h environ du
capteur. Vis en buté fond de lumière

Tracé comme expliqué des 14 degrés
Par rapport au PMH
Moyen de contrôler le réglage  au
stroboscope sans démarrage moteur.


Puis contrôle du point d’allumage à la lampe stroboscopique obligatoire. On peut faire tourner le moteur sans démarrer en retirant la bougie et en le faisant tourner avec une visseuse munie d’un embout de clé. (Attention la bougie doit être raccordée et à la masse) 300tr/min d’une visseuse suffit à produire l’étincelle. Bien veiller à faire tourner le moteur dans le bon sens. Le repère d’avance doit tomber  en face du repère d’avance. Si ce n’est pas le cas re-démonter le volant et compenser le réglage jusqu’à obtenir la perfection… ;-)

Allumages Ducati et autres…

Comme je le disais plus haut je profite que la moto est sur table et à hauteur de travail pour pour expérimenter. J’ai monté l’allumage Ducati, valeur sûre, coté filtre a air, et monté coté gauche, le régulateur 12V chinois (boîtier alu), mais aussi un CDI dit GY6 chinois pour essais. Ces deux allumages sont à avance fixe. Je développe d’autre part mon propre CDI, expérimental à avance variable avec lequel j’ai pas mal de soucis de mise au point. Je ferais un article complet quand il fonctionnera. Pour l’instant j’expérimente et ce qui marche le mieux c’est le Ducati. Le chinois boîtier orange, ne peut pas fonctionner avec le signal capteur fourni par le volant magnétique Ducati. (voir image de gauche) Il faut une interface pour mise en forme du signal Pick-Up très particulier. Mon allumage quant à lui fonctionne presque. Bien au point sur table, il est fortement perturbé par les parasites de l’allumage, et la mise en forme du signal Pick-Up me fait passer des nuits blanches.

Allumage CDI Ducati (au dessus du filtre)
Régulateur, et CDI Chinois (orange)
Mon CDI Arduino à avance variable

Modification du compte tour :

Un test sur table avec un géné BF montre qu’en injectant une tension entre 5 et 10V, le compte tour est surtout sensible à la fréquence. On peut injecter du triangle sinus ou carré, il y à relation de proportionnalité prépondérante pour la fréquence. Une légère erreur avec la variation de tension, et un peu la forme d’onde… la meilleur précision est sur un carré, 10V crête. la relation de fréquence est la suivante :

  • 50Hz  correspond à 16.666 tr/s moteur  ou  1000tr/min
  • 100Hz correspond à 33.333 tr/s moteur  ou  2000tr/min
  • 200Hz correspond à 66.666 tr/s moteur  ou  4000tr/min
  • etc

La fréquence nécessaire correspond donc à 3 fois la fréquence de rotation du moteur, ce qui tombe plutôt bien, car un volant à 6 pôles, produit justement 3 périodes par rotation. Impec. Si on veut s’adapter il suffit donc de reprendre la sinus éclairage 12V et de l’écrêter grâce à une résistance de 1K et deux diodes zener de 10V en série tête bêche. J’ai câble tout ça dans des gaines thermos directement derrière le compte tour. J’en ai profité pour ajouter 2 leds vertes pour l’éclairage du compte tour. Mais c’était trop simple et ça ne marchait qu’en théorie. Car c’est sans compter sur le régulateur, qui perturbe le système. J’ai donc réétudié le système, pour se connecter sur la bobine HT du CDI. Problèmes : la tension monte jusqu’a plus de 200V et il ne faut pas perturber l’allumage en prenant trop de courant sur cet enroulement. J’en suis venu au schéma ci dessous qui fonctionne très bien. et toujours pas cher.

  • Résistance 4.7K 1W
  • 2 diode BZX85C 9.6V (ou 10V)
  • 1 Condensateur 2.2nF 250V

Le câblage est directement réalisé sous le compte tour, et protégé par des gaines thermos. L’alternatif est repris sur la sortie Haute Tension entre le volant et le bloc CDI (Fil Vert sur allumage Ducati, méfiance la couleur est différente sur le KOKUSAN) Cette modif fonctionne aussi avec des CDI 6V.

Aller après toutes ces belles théories les 1ers essais… Il faut bien qu’elle roule un jour!

Une nouvelle boite 5 pour ma Z2S

/*~~~~~~2021~~~~~~*/

J’ai récemment fait une bonne affaire, et par un échange bien nommé, fait l’acquisition d’une boute 5 vitesses Zundapp, tant convoitée de nos jours. Ça fait des années que j’en rêvais en fait! Mais impossible de trouver à des prix raisonnables (pour un 50… même rare) En France, il n’y en a eu que très peut d’importés, car comme les Kreidlers RS, ces machines étaient désignées pour la législation comme vélomoteur. Et même avec 6.25 chevaux, elles étaient quasiment au même prix que les 125 japonaises, donc il n’y en a pas eu beaucoup de vendu.

Aspect externe sympa Bonne surprise CDI DUCTI 6 Poles. 12V visiblement.

Donc pour en débusquer soit l’Allemagne, soit le Portugal… Eh oui, après le dépôt de bilan de Zundapp en 84, et le rachat de la marque par les chinois, les Portugais ont continué à fabriquer ces moteurs encore une bonne dizaine d’année. Et c’est principalement ces boites que l’on peut trouver encore de nos jours en France.

Le vilebrequin plus long est monté
sur 3 roulements.
Les roulements étaient vraiment HS

Pourquoi une boite 5? Principalement par curiosité! Pour sentir le plaisir et apprécier la sensation de démarrer au feu sans être obligé de faire patiner outrageusement l’embrayage de ce pauvre 50. Très robuste d’ailleurs cet embrayage!

Un petit accident, ça arrive. Extrait avec précaution ! Petit coup de taraud! filetage sauvé.

Donc me voila en possession d’une boite 5 Vitesses à réviser et sur laquelle je vais remonter mon cylindre Water Cooled actuel. Nouveaux roulement et nouveaux joints. La bonne surprise un allumage DUCATI 12v comme j’espérais un jour en monter un. Ça tombe très très bien car ça relance un peu mon projet d’étude d’un allumage CDI pour cette petite machine. Un prochain article va me permettre de se pencher sur le sujet  et regarder aussi l’aspect régulateur de tension et leur principe pour ce type de volants magnétiques modernes.

J’en profite pour faire des repérage d’avance,PMH et 1.1mm Permutation des cylindres.

J’ai donc permuté le cylindre WC que j’avais monté sur mon moteur d’origine. Et racheté un cylindre 70cc que j’ai remonté sur ma boite 5. Moteur qui restera en réserve au cas ou pour mon KS. A essayer un jour par curiosité!

Monocoque : décors dans l’esprit

/*~~~~~~2016-2021~~~~~~*/

L’idée de ce projet est principalement de réaliser une petite moto de sport d’ado, (comme je la rêvait étant gamin) mais aussi et surtout de rester dans le ton. Pièces d’époques façon Kit Usine… on peut rêver. Un peu de Vénilia (d’époque lui aussi) de bon ciseaux du calque, et c’est parti!

Les lignes et l’idée de départ DIY! KS 78 like!

Commencé en 2016, entre temps la peinture du carénage a été réalisé, les décors ont été posés ces derniers jours en 2021.  Le monocoque est dans son jus et il ne faut pas le dénaturer.  De la marque TECHNOPLAST Made in France!

On présente (2016) On place et on repère (2016) Et pose en 2021!

Une petite recherche sur le net indique que cette société existe toujours et a encore 2 unités de fabrication dans la Sarthe et l’Aube. Mais ne font plus de poly mais du thermoformage pour l’automobile. Cette pièce est donc de très grande valeur… En plus d’avoir appartenu à un de mes meilleurs amis,   réalisé et monté sur une japonaise à l’origine (sur sa Suzuki 125 GT) il y a près de 40 ans… Cette pièce est bien conservée et restera en l’état.  Juste des ajouts autocollant et pas de vernis.

Étiquettes:

La peinture du petit carénage

/*~~~~~~2019-2020~~~~~~*/

Un peut laissée de coté, à l’arrêt provisoirement depuis quelques temps, il faut que je termine cette petite moto sympa. En fait le problème sur lequel j’étais en arrêt, la peinture du carénage. Un peu comme le Candy de la CBX (qui me pose tant de soucis), je cherchai à faire un pailleté qui imite la couleur de la coque poly de Suzuki. Quelle couleur la base? les paillettes ou les trouver, quelle teinte, quelle taille? Et la base quelle couleur… J’ai fait pas mal d’essais et de tests infructueux, tant bien qu’avec mes problèmes de vue, (je ne vois plus les reliefs … ) J’ai failli abandonner l’idée de le faire moi même. Pareil pour la méthode, longue hésitation : à l’ancienne (paillettes dans le vernis) , ou moderne  “façon poussière d’étoile” projeté à sec, sur support humide (un vernis fort dilué). Le tout avec un pistolet spécial “Métal Flake” basse pression. Finalement j’ai choisi cette dernière méthode, après avoir visionné des tas de tutos sur internet.


Base

Pied noir…

!Tête aussi

Suite au réparation poly, un bon ponçage et une couche d’apprêt, ponçage et on est prêt pour la suite. Le noir tout d’abord, au bas du carénage. J’ai conservé cette idée que je trouvais sympa pour ce carénage. Et ça permettra de faire ressortir un sigle Zundapp blanc.


Primaire Peugeot “ADEN”

J’aime bien le rouge.

Garde boue joli!

Pour le pailleté, j’ai opté pour la 2eme méthode. La base est un rouge auto Peugeot(dit Rouge ADEN), et après avoir appliqué les paillettes sur la première couche de vernis, c’est un long chemin avant d’arriver à quelque chose. Les premières couches de vernis ressemblent plus à de la peinture sur poussière! Mais après plusieurs passes, ponçage léger et de nouvelles couches de vernis…ça commence vraiment à ressembler à quelque chose. En tout 5 ou 6 couches… Je suis assez content du résultat.


Pistolet à paillettes


Première couche de vernis
<– Projection des paillettes en saupoudrage…

Après les quelques couches de vernis, j’ai réalisé les décors en Vénilia que je voulais incorporer sous les dernières couches. Ce fut donc fait.


Le GDB y a eu droit aussi

Fabrication des décos Venilia

Incorporé sous vernis

A suivit les finitions du carénage : découpe et montage de la bulle. le résultat est satisfaisant. La teinte n’est pas parfaitement celle du monocoque, et les paillettes ont des reflets irisés un peu plus moderne que le réservoir. Mais bon. c’est cool. Ça jette!


Ajustage d’une bulle achetée au bazar
de la Bécane à Dunkerque.

Noter le traçage à l’aide d’un gabarit en journal


Découpe avec un disque diamant

Montage définitif.

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Tableau de bord et faisseau électique

/*~~~~~2017~~~~~*/

Un peu original tout en restant dans l’esprit, l’idée est de réutiliser le boîtier de compteur du GTS, et d’y placer un compte tour. Central, comme il se doit pour une moto de sport! Le compteur de vitesse sera plus moderne LCD et Arduino, on verra cela plus tard. Un article y sera dédié, car lui aussi 100% maison.

Le compte tour rentre juste
Mais il faut refaire le support
Proto et découpe de l’alu.

Donc reprise du faisceau d’origine, et réalisation d’une plaque support en alu, pour fixer le compte tour, un contacteur à clé zundapp et 2 voyants. Bleu pour le phare, et un rouge pour la température : Water Cooled oblige.

Renfort nécessaire vu le poids
Un câblage pro. (pre)

Montage  à blanc


Le faisceau reste celui d’origine. Il est juste réparé et renforcé au niveau gaines. Le schéma est 99% celui d’origine. Seule bémol, j’ai réutilisé le contacteur de clignotants pour la commande code / phare qui n’existait pas sur le GTS. Mais j’ai dans l’espoir d’adapter un allumage CDI DUCATI 12V de Minarelli AM6. Et en profiter pour réaliser un allumage maison à courbe d’avance programmable…. Une autre aventure à suivre.

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Esthère, un peu de poly?

/*~~~~2018~~~~~*/

Ha l’odeur de la résine ! Toute mon enfance. Mon père était spécialiste. J’ai acheté un kit sur internet pour réparation de bateau. Ce carénage est réalisé en toile de verre, et peu épais, il est très “mou”. Quelques endroit sont affaiblis et criqués. Je vais essayer de le renforcer un peu. J’en profite aussi pour boucher  quelques trous sur le monocoque. Probablement d’anciens clignotants…

Quelques renforts…
…Métalliques sous la résine.
Rebouchage .

Garde boue Avant.

Acheté sur le bon coin, il est prévu pour des roues plus grandes. Mais c’est exactement ce modèle que je recherchait et plutôt difficile à trouver. J’ai décidé de modifier le rayon de courbure en le découpant transversalement, pour permettre de retravailler sa courbure.

Pas bonne courbure
Modif du rayon de courbure
Immobilisation.


Puis fixé sur un gabarit, je l’ai renforcé de l’intérieur à la résine et au mat de verre. Résultat, après enduit, impec. Une belle peinture et ça va le faire!

Préparation
Résine et fibres 4 couches
Enduit.

Des commandes reculées

/*~~~~~~~~*\

Comme les vrais ! Il faut des commandes reculées…  Mon ami Stéphane m’a donné des cale-pieds d’Italienne moderne en alu. base de départ. En reprenant mes photos, je m’aperçois que j’y ai passé un peu de temps …

La partie sélecteur est en partie réalisée avec un vieux sélecteur d’origine, coupé au niveau de la partie cannelée, le reste est maison. On peut voir ici les différentes étapes de réalisation de cette pièce, fabrication du palier au tour, puis le vieux sélecteur a été coupé et rallongé. Après brasure, montage à blanc pour en déterminer l’orientation et la position des chapes.

j’ai d’abord réalisé la pièce de maintien des cale-pieds, fixée sur le support béquille, en utilisant des trous existants. On la distingue un peu sur la photo de gauche au dessus. De sa forme courbée à chaud, cette pièce passe sous la chaîne.  On remarque que je n’ai pas lésiné sur la longueur des commandes, mais ceux qui me connaissent comprendront pourquoi (je fais du 47!)

Coté frein, j’ai fait simple, mais toutes les pièces sont maison. On peut voir aussi les différentes étapes de réalisation. J’ai copié au tour la forme de la pédale d’origine, pour me permettre de mettre les caoutchoucs d’origine. Une butée permet de régler la position de repos de la pédale.


Pédale Zundapp et ma pédale

Buté de réglage

L’enssemble

Un petit coup de bombe peinture chrome. Pas cher, et résultat pas trop mal.  Jugez plutôt la photo ci dessous au centre…


Vue passage carénage

Idem pour sélecteur

J’en ai aussi profité pour terminer quelques pièces support pour le carénage. A noter sur la photo de gauche en dessous et au premier plan, la fameuse pièce support des cales pied des commandes reculées.


A u premier plan, la pièce support
de commandes reculées

L’ensemble des pièces support et
Commandes reculées.

Un joli tas en fait, mis en peinture pour protection.

Pubs ZUNDAPP

Ma bécane, mercredi dernier au centre équestre. Fausse pub, mais vraie photo!


Pub Moto Revue 1978

Une autre pub de l'importateur, paru dans la presse en 79. (Origine ZSEFT)

J’ai trié de vieilles revues cet hiver,  avec pour objectif de rassembler un max d”articles et d’infos sur la CBX. Une vieille passion aussi ancienne que celle pour ces petites allemandes. Et oh joie, je suis tombé sur toute la déco de ma chambre de l’époque. Posters de chevaux (oui déjà) et de motos. (je vous fait grâce des photos de belles nanas). Surprise … aussi toute ma collection des pubs zundapp, version “jantes à bâtons” (trop jeune pour les rayons) 1977,78, et 79. Des brochures que j’avais eu chez mon concessionnaire de l’époque, à Meaux :  Chez “Jean Claude”,  L’AMI DU DEUX ROUE, puis ensuite MOTO TRIAL 77 (concessionnaire Yam).  Il y a même son tampon sur deux de ces dépliants, si vous cherchez bien.

Je les ai donc scanné et mis en PDF en bonne résolution. Pour les amateurs collectionneurs qui aurait envie de se replonger dans l’ambiance de ces pubs un peux… années 80. Ou tout simplement pour voir les détails dans le cadre d’une future et fidèle restauration ! Allez télécharger et soyez patient, c’est un peu long! Cliquez sur les photos ci dessous ou les liens de téléchargement …


Observer la pub Ci-contre, et la pub de 78 en dessous. Probablement réalisée le même jour…

Dépliant publicitaire  1977

C’est ma préférée. Elle était
belle n’est-ce pas?

Téléchargez

1978

Là c’était mon modèle préférée!
Téléchargez (aussi)


1979Celle-ci est la plus adulte de toute,
la plus aboutie et la plus mure aussi…

Téléchargez (si vous voulez)

1979Là, ça s’est nettement dégradé !!!
Un mec, c’est le début de la fin de la marque…
Tout fout le camp!

Téléchargez (quand même…)

Pour la petite histoire, “le gars” sur la Zundapp grise ci-dessus, n’était autre que le pilote officiel Zundapp de l’époque…  (merci Pierre, il fait moins tache maintenant!)

En Bonus :

  • Les tarifs Zundapp en 78-79 en francs !
  • Un “Essai lecteur” Moto Revue en 1974 : Zundapp 50 de 1966
  • Un essais Moto Journal en avant première :  Zundapp KS125WC .

Télécharger en PDF

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Pour un complément historique, et pour trouver des pubs Zundapp plus anciennes, allez faire un petit tour sur le site ami du ZSEFT

Un site sur la moto de mes rêves : la CBX!

Honda 1000 CBX modèle 1979 US, restauration de référence.

Honda 250 RC166 de 1966

J’ai été un peu indisponible pour le bricolage mécanique ces dernier temps. Je me suis donc amusé avec mon album photo, et mon logiciel préféré The GIMP. Je suis en préparation d’un nouveau site pour ma future restauration qui sort un peu du sujet Zundapp que j’affectionne, mais c’est une moto de la même époque qui m’a fait rêver bien autant que cette merveilleuse marque Allemande. Il s’agit de la Honda CBX, celle qui en 1978 fût une vraie révolution pour l’époque.

Mike Hailwood sur Honda 250-RC166 au GP de Hockenheim en 66

Si belle et si originale, si mécaniquement incroyable et performante. Issue de 12 ans  d’expérience après la plus dingue des  motos de tous temps. Détentrice des records de vitesse de l’époque : la 250cc RC166 6 cylindres. Le son du moteur le plus incroyable de tous les temps, un 4 temps 6 cylindre 24 soupape qui tournait à près de 19 000 tr/min! (il développait une puissance de 70cv je crois) On ne peut pas l’imaginer si on ne l’a pas entendu, allez voir cette petite vidéo. La CBX est vraiment une des plus belle moto de série du 20e siècle. Ce nouveau site essaiera de concentrer toutes les infos, photos, documents que je pourrai rassembler. J’essaierai de me faire l’écho de l’engouement, encore actuel, de certains Américains, Australiens et même Grecs qui ont réalisé des merveilles sur cette base. Mais pas que, car les plus belles CBX pour moi, sont d’origine, ou françaises, préparé par le grand MARTIN. Mais ça c’est une autre histoire…

Quelques petites photos pour les Zundapistes  (et amateur de 2T Water-Cooled!)

Mon 650 Kawa en épave, 750 GT d'un copain et ma Zun 125 en 1980, et un ER 80

Je rendrai compte de mes restaurations (car il devrait y en avoir deux) et du travail réalisé au fil de l’eau sur le blog. Le site sera spécialisé CBX, mais on est pas sectaire, on évoquera la concurrence de l’époque et les autres marques qui ont aussi produit des  motos 6 Cylindres. Pour le moment le site en est au stade de l’introduction. Ma vie mon rêve… Mais il y a des photos qui concerne les Zundapp et d’autres de  cette époque merveilleuse…

Sortie entre amis...(photo montage GIMP)

Ma Zundap KS 125, sortie avec un pote dans les Alpes (Montage photo)

Le rêve de mes 14

Ma KS50 WC en 1979 (Vielle photo retouchée TheGIMP)

Ma magnifique KS125 en 1980 en montagne (Montage photo)

Et on peut déjà admirer, grâce à une série de photo version US, ce qu’est cette merveilleuse machine quand elle est bien restaurée d’origine, et quelques photos personnelles de mes motos, (un peu enjolivées). Je suis preneur de toutes informations, articles, photos sur cette machine et sur son ancêtre la RC166. Contactez moi.

Faire un petit tour sur mon NOUVEAU SITE “SIX Pots Nets” consacré à la CBX et aux 6 Pattes : http://sixponettes.free.fr

Point sur le Z2S …(Zun de Sport)

  1. Intro


  2. Une petite année s’est passée depuis le début du projet. Après avoir rassemblé le quelques composants principaux (partie cycle de Michel K, monocoque de mon amis Bernard, un ti carénage acheté à la bourse de la Chapelle Gautier et quelques trucs achetés sur Le Boncoin. Le bas moteur lui, vient de la bourse de Trilport, le radiateur de Mannheim et le haut moteur et quelques joints chinois commandés en Hollande; Ok un petit dessin sous Gimp pour rêver, et c’est parti pour l’aventure. Va t-elle ressembler à l’image un fois finie … c’est loin d’être sûr! Pourquoi? La partie cycle est sur une base de GTS déjà. Donc on oublie le frein à disque. La couleur : J’aime bien vert mais c’est un dernier recourt, car la coque est rouge pailleté. Et en très bon état…. Et ça me ferait de la peine de le repeindre. Alors comment faire pour reproduire la même chose sur le carénage? Nouveau défi! Le reste n’est qu’un problème de proportion. N’oublions pas que la coque est issue d’une 125 GT Suzuki, une fabrication française. Le carénage vient de je ne sais quoi… et le challenge est de monter tout cela, sans percer ou souder aucune pièce d’origine de la précieuse petite Allemande.

  3. Réception et démontage du GTS de Michel K.

    Une petite balade 2jours en Alsace et retour avec cette petite merveille. On démonte et on se dit qu’il y a des truc à sauver, c’est très rouillé, mais pas trop bricolé (pour ce qui reste.)


  4. 1er jour (A gauche !)

    Ça a du coucher dehors…

    Aller, on s’éclate!
  5. Réfection du bas moteur -boite 4-

    Le bas moteur acheté à Trilport est très usé, il faut le croiser génétiquement avec un 2e – acheté dans le Nord- pour en faire un au top. Changement des joints , roulements, réglage des jeux. Un ti peux de peinture artistique sur carter. Et hop!


  6. Base

    Démontage

    Dégraissage

    Roulement et joints

    Aller on remonte!

    Calage des jeux

    Demi carter et embrayage

    Préparation peinture

    Peinture

    Finitions…

    Remontage sélection

    On a sauté une étape : Bo!
  7. Cylindre et culasse WC (a eau) Chinoises …et remontage

    J’ai essayé de trouver pendant quelques années un cylindre d’origine authentique WC TT de 79, en vain. Tout ceux que j’ai vu étaient HS. J’ai décidé d’acheter un clone Chinois, qui d’après les habitués du Forum Zseft son relativement solides. Donc cylindre chez Massink et culasse chez Zundappplaza Erreur, il y a plusieurs fabrication et donc plusieurs moules. A la réception, la culasse ne s’emboîte pas sur le cylindre… L’arrière (coté admission) est légèrement courbe sur la culasse et plus droit sur le cylindre au niveau de la rainure du joint torique. Il n’y a que quelques dixièmes, mais ça ne rentre pas. Il a fallu usiner à la Drémel avec une petite fraise, et grandes précautions, le bord et les angles (partie en creux sur la culasse). Espérons que ça ne fuira pas une fois le joint torique monté. Le Cylindre WC (6.25 CV) a des passages de transfert un peu plus ouvert au niveau des carters moteur 4V destiné à des cylindres bridés (2CV) Il faut donc penser a ajuster ces passages au niveau du carter. (On en profite pour polir un peu)


  8. Culasse / Cylindre

    Partie à arrondir (droite)

    Usinage (coté admission)

    Et sur les angles aussi.

    Montage à blanc

    Usinage pour cylindre WC !

    Polissage

    Petit coup de peinture.

    Un ti coup de peinture artistique, et remontage… beau moteur 79!

  9. Restauration du radiateur Germano-Lusitanien

    J’ai trouvé ce radiateur à la bourse de Manheim. C’est un radiateur de Famel (Portugal) C’est pourtant une fabrication Allemande : un autocollant le prouve. C’est le même modèle avec cependant quelques différences au niveau des fixations et de l’inclinaison du bouchon de remplissage. Acheté pas cher, mais bosselé au niveau de la boite a eau. Ces vieux radiateurs sont en cuivre et ,soudés à l’étain, se démontent facilement. Démontage, et un peu de travail de dé-bosselage. Une brasure par l’intérieur au niveau de la sortie du haut. Un test d’étanchéité à l’air comprimé dans une baignoire avec de l’eau. Et hop un ti coup de pistolet et voilà un joli petit radiateur d’époque!


  10. Achat à Mannheim

    Fabriqué en Allemagne

    Démontage en règle

    Une brasure s’impose

    Remontage et test pression

    Il manquait le trop plein

    Préparation Peinture

    Somme neuf (radiateur)
  11. Un peu de peinture

    Quelques journées et soirées d’hiver pour le décapage au chalumeau et a la brosse. Puis la préparation pour passer à une couche d’apprêt. Suivi d’un noir trop brillant a mon goût pour le cadre. Tout est très atteint, mais rien d’ irrécupérable. Un petit doute sur un fourreau très attaqué et sur les jantes plutôt oxydées, et creusées . Mais c’est du matériel allemand. Ils n’ont pas hésité sur la qualité, et l’épaisseur.


    Quelques heures passées …

    …le tout fait main.

    Chalumeau / Brosse

    Un petit ponçage manu

    Apprêt

    …Pour tout le monde

    Peinture trop brillante

    Dommage…

    Je me suis permis quelques digressions : plus de chrome sur les fourreaux (trop irrégulier pour permette un polissage) Idem sur un vieux carter de chaine chinois que j’avais récupéré sur mon premier zundapp. Donc doré avec un petit décor réalisé en peinture (emblème Z zundapp.)


    Fourche malade

    Après un peu de travail

    Base noir…

    Pour faire un décore

    Papier cache ordinaire

    Un petit coup de pistolet

    C’est plutôt improvisé..

    Avec le vernis c’est pas mal !

    Les jantes aussi, fini le gris, un beau doré comme les Martin ou Gaudier-Genou de l’époque! La classe. Juste le frein tambour: ça le fait pas trop…. mais c’est un GTS. En fait je voulais à l’origine faire avec des gentes à rayons, mais en 79… pourquoi pas! Sauvons les pièces d’origines!


  12. Pas déformées, mais…

    …en mauvais état.

    Décapage musclé

    Apprêt

    Peinture

    Vernis

    Restauration flasques

    Montage des pneus
  13. Zingage des pièces

    La c’est une partie intéressante que j’ai décrit dans un article spécialement dédié. C’est vrai que c’est bien plus sympa si on veut restaurer la visserie et les petites pièces comme les biellettes de frein… C’est possible pour pas cher!

  14. Début remontage

    Quand on en est la, généralement ça sent plutôt bon. C’est vrai, mais c’est loin d’être terminé, car il faut maintenant adapter un certain nombre de pièces comme le carénage, le monocoque, et le radiateur Famel. Concevoir des pièces d’adaptation sans rien abîmer que ce qui existe (pas de soudures pas de trous, pas de gnons dans la peinture. Mais c’est un travail créatif comme j’aime. A la base remontage du moteur, le bras oscillant: pas dur! Et le radiateur …

  15. Montage monocoque

    En Fait il se monte assez facilement en réalisant 3 ou 4 pièces d’adaptation. La première à l’avant, permet de déporter la positon des caoutchoucs de réservoir, tout en reprenant les fix Zundapp.

    La deuxième au centre constitué d’un fer plat muni d’une petite manivelle, permet l’appui au niveau de l’avant de la selle. La partie Arrière enfin, permet l’appui et la fixation de l’ensemble par 2 vis, et le renfort de l’arrière en porte a faux. (Supporte le feu assez lourd et fort en arrière)


  16. Bras oscillant et moteur

    Radiateur et fourche

    Garde boue arrière

    bracelets


    Début support

    Présentation tampons

    Proto positionnement

    Fabrication entretoise

    Positionnement!

    Pour fabrication …

    Des pièces de liaison.

    Préparation peinture

    Appui de coque AV

    Fixations arrière …

    Renfort porte a faux pour feux.

    Ensemble monté. Cool!
  17. Montage du radiateur FAMEL et supports chinois

    Les (doubles) berceaux de 517 achetés chez Massink ne se montes pas du tout! Les fixations du radiateur Famel sont différentes.- je comptais l’adapter- mais en plus rien ne tombe en face au niveau fixations sur le cadre (photo de gauche). Pire, les courbures ne sont même pas symétriques en haut, entre le droit et le gauche. Du matos chinois encore… Donc adieu peinture et vive le chalumeau!. Dans la foulée, j’ai été obligé de refaire les pattes hautes et basses. En bas J’ai fait des petites pattes, pour fixer la protection de radiateur, en reprenant les filetages existants sur les berceaux. Facile à démonter…


  18. Ça ne se monte pas

    Rien de droit.

    On voit bien fixations différentes

    Reprise des cintrages

    Controles

    Refaite les pattes hautes et basses

    Fixation basse

    Fixation haute

    Pattes de fixation protection

    Montées

    Une simple équerre taraudée

    Ensemble
  19. Présentation carénage, réglage et fixations.

    A ce jour j’en suis là. J’ai présenté le carénage pour trouver sa position optimale pour le passage de l’échappement, et des des bracelets. Tout en conservant la garde au sol au max. Il faut créer plusieurs points de fixation, rien existe. Il faut que le carénage soit droit, aligné, et symétrique. Pour cela la première pièce a réaliser c’est une pièce qui se fixe sur la colonne de direction et qui supporte l’avant du carénage ainsi que le phare.


  20. Positionnement

    Fabrication du support…

    …principal :

    Pontet

    Fixations existantes

    Pontet de phare

    Positionnement

    Proto filaire cote/angle

    Tube de liaison

    Une fois soudé

    Puis pattes de liaison…

    … avec le carénage

    Ensuite il faut créer des fixations pour les flancs et le dessous. Le problème c’est que ni la coque ni le carénage n’est vraiment symétrique… C’est pas simple.


    Ébauche….

    Pattes carénage / radiateur

    Patte moteur / carénage

    Ensemble de pattes réalisées

    Papier cache ordinaire

    Un petit coup de pistolet

    C’est plutôt improvisé..

    Avec le vernis c’est pas mal !
  21. Quelques images pour le plaisir.

    C’est loin d’être terminé. Pas mal de problème encore a résoudre. Il faut encore réaliser pas mal de pièces sur mesure, tableau de bord, commandes reculées. il faut aussi modifier ou trouver un garde boue avant en poly. (pas le poney!) Traiter le réservoir pour le rendre insensible au carburant. Et la peinture là c’est un vrai défi pour moi. Peinture pailletée… ou candy pailleté. il faut que j’essaye … la CBX C’est un rouge candy ! C’est Chaud…

  22. /~~~~~~~******~~~~~~~\

Restaurer les pièces zinguées

Pièces restaurées

Avant

Après.

Ça fait quelques mois que je n’ai pas écrit un article sur mon blog. (La tête dans le cambouis plutôt que devant le rectangle lumineux.) En fait pas de sujet  intéressant, et qui ne serait pas trop hors sujet.

Juste un petit tour en 1870 avec la réalisation d’un petit moteur Stirling, en boîte de conserve, juste pour comprendre.  Un 2eme est en cours et plus personnel celui-là. Il verra peut-être le jour cet hiver… si j’ai le courage et le temps.

Bref en cours la réalisation de mon 2e petit Zundapp de sport (Z2S), en suivant le cahier des charges que je me suis fixé. Ça avance doucement et je vais pas tarder a faire un petit compte rendu de cette expérience en cours…

Dans les règles que je m’étais fixées, il y avait les mots récup et pas cher. Donc sous traiter le moins possible. Pas de chromage, pas de zingage. Pourtant certaines pièces comme de la visserie et quelques autres pièces d’accastillage méritent une restauration plutôt que la poubelle et qu’être remplacé par de la vilaine visserie neuve et trop clinquante. Cette visserie a tendance, d’ailleurs à mal vieillir. Donc aller jusqu’à conserver la visserie d’origine est un plus réel sur une restauration digne de ce nom.

Sur mon KS (restauré en 2013) j’avais sous traité cette opération et aussi surpris par le coût. On a rien sans rien et je vais tacher de m’en rappeler. Mais là j’avais le temps et l’envie de réviser mes cours de chimie et de métallurgie… C’est moins rébarbatif de nos jours avec internet qu’avec les livres de cours. (Il y a des images comme dans Pif!) Bref acide, soude, Anions (Bêêêhhh) Cations… sel de zinc , ça me revient.

Un peu de sérieux, c’est dangereux! On oublie les sels de zinc, on va faire ça nous même.

Donc il faut de l’acide sulfurique (1 litre a 70%) 1 litre d’acide chlorhydrique (25% ou plus), 1 litre de lessive de soude.

Des bacs plastiques -3- ‘qui rentres dans d’autres bacs-2- (Voir illustrations ) Un chargeur de batterie 12V du fil de cuivre 2.5 carré, une lampe de phare de voiture 12V et une cuvette ou un petit sceau d’eau. Un entonnoir plastique et des filtres a café.

Mais avant de commencer quoi que ce soit si vous voulez vous lancer dans cette expérience, il faut se protéger: avec de vieux habits qui ne craignent rien, des gants étanches, et des lunettes. Éloigner et assurez vous que de enfants ou animaux ne peuvent pas  s’approcher.

Ces produits sont très dangereux et peuvent provoquer de graves brûlures. Ne pas renverser, ne pas éclabousser, et ne pas jeter ces produits dans la nature. Ne pas mélanger brutalement eau et acide concentré Je ne pourrais en aucun cas être tenu responsable de tout accident.

Comme nous sommes tous prévenus commençons.

1 préparation de l’électrolyte:

  • Verser le litre d’acide sulfurique dans un bac plastique .
  • Découper une tôle de zinc ou des morceaux de gouttière en zinc usagée en petites pièces de quelques cm² (environ 30cm de gouttière de 15)
  • ATTENTION cette réaction dégage de la chaleur, le bac doit résister a l’échauffement. pour cela, mettre une petite quantité de ces morceaux dans l’acide à la fois, en faisant bien attention aux éclaboussures éventuelles. Attendre la dissolution quasi-totale avant d’en ajouter. Répéter l’opération jusqu’à saturation du bain (quasi plus de réaction, ou très lente.)

ATTENTION:  cette réaction dégage de l’hydrogène inflammable et dangereux à respirer. Travailler dans un endroit très aéré, ou a l’extérieur.

Il faut ensuite filtrer ce bain pur éliminer les différents résidus à l’aide d’un entonnoir plastique et un filtre à café. En prévoir plusieurs et verser de petites quantités. Il faut beaucoup de prudence et de la patience.

Pour préparer le bain final qui servira d’électrolyte pour la galvanisation, il faut diluer la moitié du mélange que l”on vient de filtrer soit environ 0.4 l avec 4l d’eau déminéralisée.

2 Bac d’électrolyse:

Je l’ai réalisé avec un bidon plastique d’eau distillé dans lequel j’ai fait passer2 fils se cuivre dénudés de 2,5 rigide pour accrocher les pièces De chaque coté j’ai fixé 2 plaques de zinc reliées entre elles par un autre fil de 2,5.( voir photo ci-dessous) Ces plaques seront reliées au +, le moins devra être sur les pièces. En série avec l’ensemble une ampoule de 12V 45W fera office de régulateur. En guise de générateur, l’idéal est un chargeur de batterie réglable muni d’un ampère mètre.

3 Préparation des pièces:

Pour la préparation des pièces, j’opère un premier décapage des pièces rouillées a chaud, avec un chalumeau à gaz genre bleuet, ou plus gros (propane) suivi d’un bon coup de brosse. Puis 10 a 15 min dans la soude, rinçage à l’eau dans le sceau ou la cuvette, puis la même dans le bain d’acide chlorhydrique.

4 Electrolyse:

Quand la pièce est bien propre, rinçage et avec un petit crochet en fil de cuivre , suspension dans le bain a électrolyse. Dès qu’on accroche une pièce dans ce bain, la lampe s’allume. Régler le courant entre 2 et 3 A et laisser agir 15 a 30 minute selon le résultat observé.

On doit observer un gris et de petits cristaux sur les arrêtes . La finition s’opère en rinçant à l’eau et en passant un petit coup de brosse métallique douce pour faire un aspect satiné.

Penser tout de même à protéger les parties qui ne doivent être épargnées, car l’épaisseur déposée peut poser problème pour par exemple le montage de roulement etc…

Voilà faites des essais et soyez prudent, et surtout ne jeter rien dans la nature. Les produits après usage peuvent être utilisées plusieurs fois. Les filtrer et les remettre dans leur bouteilles respectives. Attention de bien repérer les différents bac et de ne pas mélanger les différents produits. Toutes ces manipulations doivent se faire à l’intérieur d’autres bacs en cas de renversement.

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Un Zundapp de sport !

… d’époque!

Il faut dire que l’idée me trottait dans la la tête bien avant de voir la belle machine de Patrick. B.

Le concept n’est pas du tout le même. Patrick. B à réalisé un vrai prototype, comme une écurie de course, aurait pu le faire. Mon but est de reproduire, une machine d’origine modifiée. Comme on pouvait le faire avec une machine achetée, et modifiée  par son propriétaire avec des pièces que l’on  trouvait dans le commerce dans  les années 80.

A l’époque les plus fortunés d’entre nous, après avoir débridé son Zumbrec ou sa Zoune (comme on disait entre nous) achetaient un carénage intégral et montaient une paire de bracelet. C’était au bas mot 2000 francs de plus, c’était le top. Mais il y avait encore mieux : monter en plus un mono-coque en poly, selle- réservoir. Ca améliorait l’esthétique, mais la raison première était d’alléger le tout et d’avoir un réservoir plus fin pour que le passage des bracelets ne limite pas trop le rayon de braquage… En plus ça permettait de faire comme les grands frères qui montaient des coques polys set superbe carénage pailletés sur les 900Kawa et sur les 4 pattes Honda. Martin & Co… Toute une époque.

L’ autre must à l’époque : La Zuntapp 50 TT refroidie à eau « Waater cooled » On avait là véritablement une authentique moto , et la loi les classait d’ailleurs comme vélomoteurs, catégorie 125.  On pouvait les conduire qu’à 16 ans avec la  licence. (le code)

Donc voilà l’idée en résumé : un GTS, restauré avec une coque et un carénage poly. Et le petit plus un moteur remonté avec cylindre watercooled 50cc , le petit modèle de la même époque 78-79 ()

Bienusure ces images ne sont que des collages réalisés grâce à The GIMP (excellent logiciel open source) Ces bien belle machines ont été réaliées grace a une photo de mon KS restauré  en 2011 et quelques photos des divers pièces que j’ai rassemblées pour réaliser cette machine.

Tout de la récup ou presque….

Le moteur : des restes de pièce un peu disparate et un bas moteur acheté l’année dernière à la bourse de Trilport. Pas en bon état, mais pas cher.

J’ai acheté des roulements et joints neufs et ai réussi a remonter deux boites avec les meilleurs pièces pour le futur WC.

Radiateur acheté 20€ en Allemegne à Manheim. Après test verdict percé…. mais tout neuf apès réparation !

Cylindre culasse WC:

En 79, le petit modèle était noir avec le bout des ailettes dépolies. J’ai préféré le faire moi même pour la peinture. J’ai commandé le cylindre chez Zuntrade, et la culasse chez Zundapplazza. Il a fallu réusiner de quelques dixièmes la partie arrière de la culasse, pour monter. C’est pas la qualité allemende que je connaissais…

J’ai vu dans les docs techniques que ce modèle état monté avec un carbu mikuni de 21. Moi j’avais utilisé un 19 étant plus jeune…. on va trouver.

Un beau moteur en final. 6,25cv

Partie cycle :

Un échange de pièces avec un membre très sympathique, et homme de cheval, Michel K.! Un petit tour dans l’est de la France et en prime une jolie expo de moto sur la route du retour.

Un GTS qui à bien vécu et  mal couché dehors… mais on va arranger ça!

Carénage et coque poly :

Petit carénage polyester de 50 de provenance inconnue, mais dans le ton. Trouvé pour 25€ à la bourse de la Chapelle Gauthier.

Pour la Coque : objet introuvable! Un ami me l’a donné! Il était monté sur sa 125 Suzuki dans les années 80. Il l’avait conservé durant tout ce temps, dans sa cave. Rouge pailleté très quitch… Mais bien dans le ton de l’époque. Les autocollants ne sont pas incorporés ans le vernis, il sera facile donc de les replacer.

En final, le projet devrait plutôt ressembler à ceci:

En final la base sera un GTS.  Exception faite des gardes boues qui seront supprimés et remplacé à l’avant par un petit en polyester .   Le carter de chaine mastoc  sera aussi supprimé. La couleur rouge pailleté de la coque -trop kitch- sera conservé. Je vais chercher a reproduire la même couleur sur le carénage.  Les jantes seront couleur Or, ainsi que les tubes de fourches et le carter de chaine. (version Allemande, plus petit) Les décors seront  probablement différents.

Y’a Pu K !